Une voix, un parcours avec  Florian Michelet

1. Votre première journée dans la propreté ?

J’étais sur le terrain avec des agents de propreté de l’entreprise, à observer et à faire leur métier. Au moment de ma prise de fonction, j’ai passé en tout une dizaine de jours comme agent d’entretien à suivre les 20 salariés d’AM Nettoyage 33. J’ai ainsi pu créer un lien avec eux et mieux comprendre leurs problématiques. C’était important sachant que je ne suis pas issu de ce secteur.

2. Comment êtes-vous arrivé là ?

Après de longues expériences de cadre commercial dans des grands groupes, j’avais envie d’entreprendre. Pour y parvenir, une acquisition était le chemin le plus simple. J’ai donc cherché à racheter une entreprise de services en B to B. La vente d’AM Nettoyage m’a vivement intéressé puisqu’elle répondait à la plupart de mes critères sur le plan humain et sur le potentiel de développement commercial.

3. Ce qui vous a surpris dans le secteur ?

La proximité avec les salariés. J’apprécie tout particulièrement le côté opérationnel et concret de ma fonction d’autant que je dirige une PME.

4. Votre plus grande motivation ?

Offrir des emplois durables, en CDI et à temps plein. Quand nous créons un poste, nous y agrégeons des contrats et le salarié prend en charge une tournée. L’humain est au centre du projet. C’était le cas quand j’ai repris l’entreprise et j’ai souhaité ancrer davantage ce modèle. Aujourd’hui, sur une cinquantaine de salariés, nous n’avons que trois personnes à temps partiel qui sont issues de l'article 7.

5. Quid du travail en continu et/ou en journée ?

C’est l’avantage de notre organisation et de notre portefeuille clients essentiellement composé de copropriétés. Nos agents étant à temps plein, c’est plus facile à mettre en place.

6. D’autres engagements RSE ?

Le recyclage et la gestion des déchets. Nous avons à cœur de nous améliorer sur ce point, notamment au niveau du tri sélectif. Côté détergence, nous utilisons des produits plus respectueux de l’environnement. Nous allons participer au prochain club RSE de la FEP Centre Sud-Ouest pour poursuivre cette démarche.

7. Comment voyez-vous la relation client ?

C’est un partenariat gagnant-gagnant.

8. C’est difficile de gérer la pression ?

L’expérience aide beaucoup. Les débuts sont compliqués mais les années de parcours professionnel permettent de savoir prendre du recul. Avec mes homologues au sein de la FEP, nous échangeons et partageons et c’est précieux.

9. Trois mots pour définir l’entreprise de propreté idéale ?

Réactive, professionnelle et bienveillante.