Une voix, un parcours avec Rudolphe Pennec

1. Comment on arrive dans la propreté ?

C’est une reconversion professionnelle qui m’a amené à intégrer ADC Propreté, en 2019, après une rencontre avec le PDG Philippe Fieux. Occupant jusque-là des fonctions marketing dans le conseil et l’audit, je cherchais une entreprise avec du sens et son engagement en matière d’insertion répondait à cet enjeu. J’ai ensuite pris plus de responsabilités. En 2022, on m’a proposé de prendre la succession de l’ancien dirigeant - qui partait à la retraite - en binôme avec une directrice générale : Anne-Lise Lorcy.

2. Ce qui vous a plu dans le secteur ?

Le fait d’évoluer dans un environnement très humain dans lequel on rencontre des personnes de toutes origines et de tous horizons.

3. Quelles difficultés au quotidien ?

Le plus gros sujet d’un chef d’entreprise est la gestion des ressources humaines et d’arriver à toujours mobiliser les personnes.

4. Ce que vous refusez de déléguer ?

Je ne délègue pas les situations compliquées - c’est mon rôle de gérer les problèmes - ni les finances.

5. Un projet qui vous tient à  coeur ?

Nous avons défini la mission d’ADC Propreté sous la forme d’un projet collectif d’entreprise, baptisé AuDaCe 2023-2027 et qui compte 4 axes : l’insertion professionnelle, le développement, la performance et le partage de la valeur, la gestion des RH (évolution du salarié, formation, bien-être au travail…) et la transition écologique. Une cinquantaine de collaborateurs y ont contribué, ainsi qu’une douzaine de clients.

6.C’est quoi une politique RSE ambitieuse ?

C’est intégrer l’impact social, sociétal et environnemental dans chacune des décisions que nous prenons. ADC fait partie des entreprises RSE Engagées auditées par l’Afnor. Nous sommes labellisés niveau confirmé des référentiels RSE inclusive et RSE des entreprises de propreté.

7. Un chiffre à retenir ?

Comme chaque année, nous avons accueilli 300 personnes en insertion en 2024. Elles restent de 12 à 18 mois chez nous, pendant lesquels nous les formons aux métiers de la propreté ou à l’apprentissage du Français par exemple. Les salariés en insertion travaillent en binôme avec un de nos 150 salariés permanents. 

8. Un bilan pour l'un des précurseurs du travail en continu et/ou en journée ?

Depuis quinze ans, nous mettons en avant cette organisation, qui repré­sente 80 % de notre acti­vité. Aujourd'hui, nous valorisons beaucoup le travail continu. Nos équipes travaillent 7 heures et à temps com­plet pour une majorité d'entre elles (32 heures/ semaine en moyenne). 

9. Trois mots pour définir l’entreprise de propreté idéale ?

Humaine, formatrice et valorisante. 

10. Une clé pour l’attractivité des métiers ?

La formation.