Juan Díez de los Ríos, nommé président pour la période 2019-2022 lors de l'assemblée générale du 27 juin, explique les enjeux et les actions à venir pour l'EFCI (European cleaning and facility services industry).
Quelles sont vos motivations pour représenter la propreté au niveau européen ?
Je suis impliqué à l’EFCI depuis ma nomination en tant que président d’Aspel (Asociación profesional de empresas de limpieza) en 2010, et les membres de l’EFCI m’ont accordé leur confiance il y a déjà plus de deux ans. Depuis, nous avons modifié le fonctionnement interne et externe de l’EFCI et inclus les services associés dans notre nom. Mon objectif est d’assurer une meilleure reconnaissance de la profession en faisant en sorte que nos services ne soient plus invisibles mais appréciés de tous.
Quels sont les principaux enjeux des douze prochains mois ?
La nouvelle EFCI, « modernisée », a été mise en place parallèlement à l’élection d’un nouveau Parlement européen et de la nouvelle Commission européenne, qui a semble-t-il une forte orientation sociale. Notre secteur, pour lequel le principal facteur pour la passation de marché reste le prix, est impacté par les politiques qui influencent le coût du travail, les marchés publics et privés, la législation sur le transfert d’entreprises (TUPE) ou la santé et sécurité au travail, etc.
Nous devons communiquer sur les priorités du secteur et défendre ses intérêts, ainsi qu’assurer un suivi et coopérer sur les sujets liés à la RSE, à l’économie circulaire et à la transition numérique.
L’EFCI doit être un point de rencontre du secteur en Europe, avec une représentation de tous les pays, et un lieu d’échanges concernant les meilleures pratiques et expériences.
Comment l’EFCI compte y répondre ? Quelles sont les premières actions que vous entendez mettre en place ?
Nous voulons que l’EFCI soit attractive pour toutes les parties prenantes du secteur de la propreté dans les pays de l’UE et hors de l’Union : prestataires de services, fournisseurs de produits et machines, clients publics et privés, médias, etc. Je suis persuadé que ces parties prenantes vont répondre positivement. Nous sommes près de 4 millions de salariés dans notre secteur et ceci doit être souligné.
Pour répondre aux défis des prochains mois, nous commencerons à être aussi efficaces que possible en interne en maximisant les ressources. Nous allons continuer à travailler pour organiser des conférences sur des sujets d’intérêt et élaborer projets et rapports européens sur les dossiers essentiels.
Pensez-vous pouvoir renforcer la représentativité de l’EFCI en accueillant de nouveaux membres ou en redynamisant leur participation ?
Les deux aspects sont clés. Je suis attristé de voir que des pays qui ont un secteur de la propreté dynamique n’ont pas une société civile organisée ou que les entreprises ne veulent pas dépenser de ressources pour s’associer.
L’EFCI a le devoir d’expliquer et de convaincre des inconvénients de ne pas être associés tant au niveau national qu’au niveau européen. Une chose est sûre : les avantages de s’unir ont été démontrés ! Ensemble, on va beaucoup plus loin.
Pour en savoir plus : relire l’article du 4 juillet 2019.