
Pourquoi la propreté ?
Je gère des hôtels à Bordeaux et j'ai souhaité créer mon entreprise de propreté pour mieux maîtriser le nettoyage de mes établissements. J'ai été accompagnée par l'Opco et j'ai adhéré à la FEP Centre Sud-Ouest. Ce fut pour moi une grande découverte et je suis ravie de pouvoir contribuer à rendre propre un établissement hôtelier et satisfaire ainsi mes clients.
Le marché dont vous êtes le plus fier ?
Nous travaillons pour une chaîne hôtelière et un des établissements dans lequel nous intervenons a remporté le titre de « l'hôtel le plus propre ». L'équipe de Marifay met tout en œuvre pour qu'il conserve cette position.
Votre plus grande réussite professionnelle ?
Avec un BTS en hôtellerie-restauration en poche, je suis aujourd'hui gérante de trois hôtels. Je suis aussi très fière du travail accompli vis-à-vis de certaines salariées que j'ai fait monter en compétences. Elles ne savaient ni lire ni écrire et elles sont devenues chefs d'équipe. J'espère pouvoir faire évoluer d'autres personnes.
Un regret ?
Je n'ai pas encore eu le temps de développer l'activité vers d'autres clientèles que le secteur hôtelier, comme les bureaux et les résidences. À la création de l'entreprise, je m'étais donné deux ans pour y parvenir. Or, la période liée au Covid-19 a montré qu'il était important de se diversifier. Avec la crise sanitaire, nous avons connu une baisse de 70 % de l'activité réalisée pour les 7 hôtels pour lesquels nous travaillons. On a tenu bon grâce à l'activité partielle. L'équipe m'a toujours soutenue pendant cette période. Et aucun de mes agents de propreté n'a rechigné à venir travailler.
Le plus beau compliment que vous avez reçu ?
Nos clients me disent souvent que nous sommes très réactifs. Nous ne laissons jamais traîner un problème.
Ce que vous refusez de déléguer ?
La gestion du personnel. Je veux être proche d'eux, les connaître et les aider en cas de difficultés. Depuis la crise sanitaire liée au Covid-19, je mets tout en œuvre pour protéger mes salariés, en leur donnant les moyens indispensables, en les formant et les sensibilisant.
L'entreprise de propreté idéale, c'est ?
Une entreprise rentable qui a un personnel qualifié et heureux et des clients satisfaits.
Que changeriez-vous dans la profession en un coup de baguette magique ?
Je valoriserais davantage les métiers de la propreté et en particulier les agents de service. Le rôle des femmes de chambre est primordial : les clients des hôtels leur confient leur santé !
Le prochain projet pour l'entreprise ?
Développer notre activité dans d'autres secteurs en appliquant les exigences de l'hôtellerie aux bureaux et aux parties communes d'immeubles. J'ai des agents très compétents, qui voudraient
diversifier leur quotidien et en même temps avoir un complément d'heures.
Et la RSE ?
Ce n'est pas encore une exigence forte dans le secteur hôtelier. J'ai néanmoins souhaité lancer la démarche avec l'accompagnement du Fare Propreté.
Présidente de la SAS Marifay
Région
Cadaujac, Bordeaux
Nouvelle-Aquitaine
Effectif
23 salariés
611 900€
Deux dates qui comptent
Avril 2017 : Lancement du premier hôtel.
2018 : Création de la société Marifay.
Continuez votre lecture en créant votre compte et profitez de 5 articles gratuits
Pour lire tous les articles en illimité, abonnez-vous