Une voix, un parcours avec Laurent Dussart

1. Vos débuts dans la propreté ?

J’ai commencé par un emploi étudiant. Je faisais des prestations de propreté dans les banques, ce qui était pratique car les horaires étaient décalés. J’ai alors pu lier mes études et un petit complément de revenus. À force de faire des chantiers dans les banques, je suis d’abord devenu banquier. Finalement, je suis revenu dans la propreté plus tard en tant que technico-commercial pour un fournisseur du secteur, avant de rejoindre une entreprise de propreté en Ariège.

2. Ce qui vous plaît le plus ?

Rendre service aux collaborateurs de nos clients et ainsi leur apporter un confort et une qualité de vie au travail au sein de leurs entreprises.

3. Quel est le marché remporté dont vous êtes le plus fier ?

L’obtention du Marché d’Intérêt National de Toulouse (MIN de Toulouse) qui est le deuxième Rungis de France. Nous avons d’ailleurs créé une entité dédiée à ce client et ses locataires.

4. La démarche qui vous tient à cœur ?

Je pense que la démarche RSE est indispensable. C’est quelque chose qu’il fallait anticiper car nos clients le demandent davantage. Aujourd’hui, on a la chance, grâce à la FEP et au Fare Propreté, d’avoir un référentiel dédié au secteur, des formations et des clubs RSE qui nous permettent d’être accompagnés et d’avancer sur ce sujet. J’ai surtout pris cette démarche à cœur pour devenir une réelle partie prenante pour nos clients et innover dans ce domaine.

5. Le respect de l’environnement c’est quoi ?

Nous utilisons des produits enzymatiques ultra-concentrés et effectuons la gestion des déchets. Grâce à cette démarche, Dynalion génère très peu de déchets liés à son activité, seulement 3 bidons de 10 l de produits par mois malgré le nombre de sites.

6. Le travail en continu et/ou en journée, vous y croyez ?

Dynalion aujourd’hui, c’est 80 % de travail en continu et/ou en journée. J’essaye un peu de casser les codes en proposant une organisation différente aux salariés et aux clients. Mais leur confort reste la priorité, je leur demande donc dans un premier temps s’ils sont intéressés ou s’ils préfèrent travailler en décalé. Je crois en cette organisation car elle répond également à une question de sobriété énergétique. Ce rythme permet aussi de créer un dialogue entre mes salariés et les collaborateurs du client. Travailler en journée peut aussi permettre à ceux qui ont des enfants d’avoir une vie de famille, ils peuvent les emmener à l’école ou aller les chercher. Le but de cet aménagement revient alors à apporter une vraie qualité de vie personnelle et professionnelle aux salariés.

7. Si vous deviez changer quelque chose ?

Améliorer l'attractivité de la profession.

8. L’entreprise de propreté idéale en trois mots ?

Réactivité, professionnalisme et RSE.

9. Vos motivations pour la suite ?

Réussir et continuer de participer au bien-être personnel et professionnel de mes collaborateurs au quotidien.