ELLE A DIT : " Nous avons toujours été présents sur le terrain pour nos clients grâce à l'engagement de nos équipes. "

La propreté, une affaire de famille ?

Oui mais je n'ai pas intégré l'entreprise familiale tout de suite. Après des études dans le domaine des RH, j'ai travaillé quelques années dans ce domaine avant d'entrer dans la société de ma mère puis d'en prendre les rênes.

Ce qui vous motive ?

Le contact humain dans le cadre de la relation avec les salariés mais aussi avec les clients. Mes compétences en RH sont très utiles dans ce secteur. J'aime aussi le côté enrichissant de découvrir les domaines dans lesquels nous intervenons : bailleurs sociaux, grande distribution, industrie.

Le marché dont vous êtes la plus fière ?

Nous travaillons avec Louis Vuitton qui est un client très exigeant, notamment en matière de RSE. Nous avons dû répondre à un questionnaire de notation Ecovadis.

Votre plus grande réussite professionnelle ?

D'avoir fait progresser l'entreprise familiale. Avec 240 salariés, nous devrions atteindre un chiffre d'affaires de 4,8 M€ en 2021. Notre progression s'est accélérée depuis le début de la crise sanitaire. Nous avons toujours été présents sur le terrain pour nos clients grâce à l'engagement de nos équipes mais aussi de l'aide de la FEP.

J'ai une autre très grande fierté. J'ai été remerciée pour un service rendu en étant nommé chevalier dans l'ordre national du Mérite en mai 2012, au titre du ministère du Travail, de l'emploi et de la santé.

Un regret ?

Aucun ! J'ai évidemment eu quelques déceptions mais je suis très satisfaite d'avoir choisi le secteur de la propreté.

Ce que vous refusez de déléguer ?

Jusqu'à maintenant, je ne déléguais pas beaucoup mais cela va changer. Avec les départs à la retraite que l'entreprise a connus à des postes clés, une réorganisation est en cours. En revanche, je garde la main sur la paie et le social.

Trois mots pour une entreprise de propreté idéale ?

Bienveillance, engagement et fierté.

Si vous deviez changer quelque chose ?

La vision des métiers de la propreté qui méritent amplement plus de considération. La crise sanitaire liée au Covid-19 a permis de montrer que payer les prestations au plus bas n'apportait rien de bon. Nous avons pu mettre en avant notre professionnalisme. Il faut continuer de lutter pour améliorer l'image de la profession et obtenir plus de reconnaissance.

Le prochain projet pour l'entreprise ?

S'engager dans le référentiel RSE Propreté, lancé par le Monde de la Propreté. La RSE fait partie de l'évolution de nos métiers et doit faire progresser. Chez Multis, nous mettons en place des actions concrètes : formation des équipes, achats responsables, conditions de travail, santé et sécurité… Je suis d'ailleurs présidente du Club RSE Centre Val-de-Loire. C'est aussi un sujet dont nous nous préoccupons au sein du réseau Telus dont Multis fait partie.

Et le travail en journée ?

Le Covid nous a aidés sur ce sujet ! Les clients acceptent beaucoup plus volontiers de voir les agents et trouvent cette organisation rassurante. Résultat : le travail en journée/en continu se développe bien. C'est aussi un point intéressant pour proposer des prestations sur-mesure. L'avenir sera la propreté à l'usage à condition de faire attention à la manière de la mettre en place.

 

 

">