Le groupe OMS ambitionne de passer de 80 à 160 M€ de chiffre d’affaires d’ici à 2026, en associant croissance organique et acquisitions.

Atteindre 160 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2026, c’est l’objectif du groupe OMS, situé à Saint-Ouen l’Aumône (Val-d’Oise). Cette progression se fera, pour un tiers, par une politique de croissance externe, et pour deux tiers par développement organique.

« Notre croissance se basera sur notre cœur de métier : la propreté », affirme Benoît Crouzatier, président d’OMS depuis février 2022. Ce dernier s'est associé à la famille fondatrice. Le groupe OMS, qui emploie 4 000 salariés et pèse aujourd’hui 80 M€ de chiffre d’affaires, compte trois filiales : OMS Synergie (tertiaire, santé, industrie), LCS (hôtellerie), OMS Énergie (nucléaire). Il vient de lancer de nouvelles prestations : prestations 3D, solutions d’accueil haut de gamme. « Ces services sont dédiés à nos clients existants et ne constituent pas un axe fort de développement. Ils représentent à peine 5 % de notre activité », indique Benoît Crouzatier.

Pour assurer sa croissance organique, OMS a renforcé son équipe commerciale. Il a aussi conforté les structures opérationnelles en particulier au niveau de l’encadrement intermédiaire : un chargé d’exploitation gère aujourd’hui 20 clients en moyenne.

À l’international aussi

Concernant les acquisitions, OMS cible des entreprises de propreté installées dans les zones où il est déjà présent, pour renforcer ses positions au nord d’une ligne Grenoble – La Rochelle. « Nous comptons aussi nous développer à l’international pour accompagner nos clients, souligne Benoît Crouzatier. Notre stratégie est d’acquérir des sociétés dans les principales villes comme Londres ou Madrid, pour commencer. » D’autres pays seront investis notamment le Benelux, en fonction des opportunités. OMS pourra s’appuyer sur l’expertise de son président qui a beaucoup œuvré à l’international dans différents groupes de propreté.

Une vision durable du service

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« Nous avons une approche différente de la propreté, en expérimentant une autre vision du service, plus durable », ajoute Benoît Crouzatier. L’évolution de l’entreprise suit trois grands axes : le partage de la richesse (salaires supérieurs aux minima, intéressement des cadres, rémunération variable), le développement durable (plan OMS 2025 avec 7 des 17 piliers de l’ONU), la RSE (égalité femmes – hommes, charte de la diversité). L’engagement d’OMS répond à plusieurs valeurs : respect, autonomie, responsabilité, croissance et exigences. Il prend tout particulièrement soin de ses équipes : tenues et matériels adaptés, formation, valorisation.

Par ailleurs, OMS a choisi d’orienter sa stratégie vers l’utilisateur final en proposant un service de nettoyage dédié à l’occupant. L’entreprise s’appuiera entre autres sur l’innovation et la digitalisation : gestion dématérialisée, capteurs de fréquences pour suivre les flux du bâtiment, propreté à l’usage, solutions GPS sur les chariots, géolocalisation des équipes de polyvalents.