IL A DIT : « La digitalisation fera la différence pour attirer les talents en transformant le métier et améliorera la relation entre le prestataire et son client. »
La propreté, hasard ou vocation ?
Un hasard ! Je travaillais dans un centre automobile lorsqu'un responsable d'agence Onet m'a fait une proposition. J'ai démarré comme inspecteur. J'ai ensuite été chef d'agence chez TFN puis j'ai intégré ICE où j'ai notamment été directeur de la filiale allemande. Avec le directeur commercial France de l'époque, nous avons décidé de quitter le groupe lors de sa vente à Net Expansion. Nous avons alors créé Everclean.
Ce que vous préférez dans votre travail ?
La diversité des rencontres avec les salariés et avec les clients de tous secteurs.
Le challenge le plus dur à relever au quotidien ?
Respecter l'équilibre entre le bien-être des salariés et la performance économique requise pour répondre à des marchés de plus en plus concurrentiels.
Le marché remporté dont vous êtes le plus fier ?
La filiale de PSA en Allemagne en janvier 1993. Aujourd'hui, nous avons toujours ce marché qui s'est étendu aux sites de Francfort et Cologne.
Votre plus grande réussite professionnelle ?
La création de l'entreprise et le rachat des parts à mon associé en 2010. D'un père ouvrier et d'une mère au foyer, je suis parti de rien. Je suis aussi très fier d'avoir suivi la formation HEC proposée par la Branche et destinée aux dirigeants.
Le plus beau compliment ?
Quand un client nous félicite sur la qualité des prestations. Récemment, un hôtelier m'a fait part de sa satisfaction et de notre contribution au maintien de sa 4e étoile.
La personnalité du secteur qui vous a marqué ?
Il y en a deux en fait : Max Massa pour la culture d'entreprise qu'il a su insuffler dans son groupe et Jean-Louis Beisel, le chef d'agence qui m'a recruté et qui est aujourd'hui directeur régional Grand Est d'Onet.
L'entreprise de propreté idéale en trois mots ?
Équilibre, respect et passion.
Si vous deviez changer quelque chose dans la profession ?
Je ferai évoluer les entreprises de propreté qui travaillent encore de manière trop traditionnelle avec trop de papiers. La digitalisation fera la différence pour attirer les talents en transformant le métier et améliorera la relation entre le prestataire et son client. C'est pourquoi j'ai développé une activité parallèle avec la solution Tallyos.
La RSE, vous y croyez ?
C'est une réalité incontournable. Nous devons nous engager. J'ai suivi la formation-action de la Branche sur le développement durable. Chez Everclean, nous luttons contre les TMS pour le bien-être des salariés et nous privilégions le travail en journée (aucune heure de nuit, marchés de 6 h à 21 h), notamment dans l'entretien des parties communes et l'hôtellerie qui représentent à eux deux la moitié de notre chiffre d'affaires.
Le prochain projet pour votre entreprise ?
Notre développement s'est appuyé jusque-là sur une croissance organique. Nous sommes en recherche active pour acquérir une entreprise de taille moyenne. L'objectif est d'atteindre rapidement 600 salariés pour pouvoir se positionner en tant qu'acteur transfrontalier avec l'Allemagne et le Luxembourg.
Dirigeant de Everclean
Région
Metz
Grand Est
Effectif
290 salariés
4 M€
Deux dates qui comptent
1992 : Création de Everclean
2010 : Rachat des parts de son associé