Les Trophées RSE de la propreté ont été remis hier à Chamonix et ont permis de distinguer cinq entreprises particulièrement engagées dans ce domaine.
Organisée par la FEP à l’occasion de son AG, la 6e édition des Trophées RSE de la propreté a récompensé cinq entreprises qui font preuve d’un engagement remarquable. Les prix ont été remis le 20 juin par Laurence Acerbo, présidente du comité national RSE de la fédération, et Philippe Jouanny, président.
Le 1er prix a été attribué à la société Telus (15,70 M€ de chiffre d’affaires, 700 salariés), constituée de 5 PME associées sur un territoire régional, le Centre Val de Loire, pour répondre ensemble aux marchés régionaux : Axxome, La Reluisante, Multis, Pithiviers Nettoyage et Toutenet. Ce réseau a construit son offre sur des engagements RSE pris et suivis collectivement et met en commun des moyens (veille commerciale, bonnes pratiques, coopérative d’achat, Telus Académie).
C’est Puissance 5 (61 M€ de chiffre d’affaires, 1 900 salariés ETP) qui a reçu le 2e prix pour la création d’un service de santé au travail autonome en interne, agréé par la Dirrecte. Il est composé d’une équipe pluridisciplinaire de médecins et professionnels de la santé et a nécessité un investissement conséquent d’1 M€ - soit l’équivalent de 2 % de la masse salariale du groupe – pour favoriser la santé des salariés.
Samsic (2,6 Md€ de chiffre d’affaires, 19 000 salariés ETP) s’est vu remettre le 3e prix des Trophées RSE pour la mise en place d’une équipe dédiée à l’alternance (4 personnes) en vue de l’insertion des jeunes et des demandeurs d’emploi. Le résultat de cette initiative est déjà mesurable : le nombre d’alternants au sein du groupe a augmenté de 43 % entre 2017 et 2018.
Le jury a souhaité distinguer une entreprise en lui attribuant un coup de cœur : il s’agit de Quillan Service (20 salariés). Il a apprécié l’engagement total de cette TPE qui place la RSE au cœur de son fonctionnement (lutte contre les TMS, parité hommes/femmes, insertion, formation, travail en journée, diversité, etc.).
Enfin, le jury a tenu à adresser des félicitations à GSF qui a présenté sa démarche de prévention de la corruption et du trafic d’influence. Celle-ci répond certes à une obligation réglementaire mais la qualité des actions mises en place a été appréciée.
Présidé par Fella Imalhayene, déléguée générale du Global Compact France, le jury s’est réuni le 5 juin pour étudier les dossiers de candidatures et sélectionner les lauréats. Il a rappelé l’importance pour les entreprises de propreté de contribuer aux objectifs de développement durable et à prendre en considération les grands enjeux du secteur.