Avec l'avancée de la pandémie de Coronavirus et les mesures de confinement, les entreprises de propreté sont engagées dans l'enjeu sanitaire national. La FEP demande des aménagements.
Mises en place en raison de l’avancée de la propagation du Covid-19 sur le territoire national, les mesures de restrictions des déplacements et de confinement impliquent les entreprises de propreté dans la lutte contre la diffusion du virus pour préserver l’hygiène et la salubrité des lieux privés et publics et la santé des personnes. Elles leur posent néanmoins des difficultés pour assurer la continuité de service pour l’hygiène des espaces particulièrement exposés en cette période de crise, comme le précise la FEP dans un communiqué de presse du 18 mars.
Cette continuité d’activité a été d’ailleurs confirmée par les propos du ministre de l’Économie Bruno Lemaire : « Il faut que tous les salariés (…) qui sont des industries, entreprises de nettoyage, de traitement des eaux (…) se rendent sur leurs lieux de travail pour assurer la sécurité économique du pays. Sécurité sanitaire et sécurité économique doivent aller de pair. »
Aménagement du dispositif et EPI
Certaines entreprises de propreté sont très sollicitées notamment pour des interventions de désinfection. Or, la réglementation mise en place ce jour oblige l’employeur à des formalités particulièrement contraignantes (adresse, lieux de missions...) et paraît inadaptée pour assurer le bon fonctionnement des missions. « Aussi, nous souhaitons pouvoir bénéficier d’un aménagement de ce dispositif en nous exonérant de l’obligation de préciser les adresses de nos lieux de missions et d’être aussi considérés comme prioritaires pour disposer d’équipements de protection individuels (masques, combinaisons jetables de protection…), affirme la FEP. Ces éléments permettront ainsi de répondre au mieux à notre vocation d’assurer la sécurité sanitaire et économique du pays. » Les salariés de la propreté sont en première ligne.