Photo : Onet.
Avec la solution Biogistic déployée depuis deux ans, Onet a réduit de 30 % les déchets plastiques sur ses prestations de propreté classique.
Pour limiter sa production de déchets, Onet a mis en place la solution Biogistic permettant de réutiliser les contenants plastiques avant d’envisager de les recycler. Résultat : il a réduit de 20 tonnes sa consommation d’emballages plastiques sur l’année 2018. Il prévoit d’économiser 2 millions de bouteilles sur les cinq prochaines années.
Produits biotechnologiques
Cette solution concerne aujourd’hui 80 % des prestations de propreté du groupe. Elle associe le remplacement des produits traditionnels par des produits écolabellisés et biotechnologiques, ainsi que la réutilisation des bouteilles plastiques. Elle permet non seulement de supprimer à la source l’impact environnemental des activités, mais aussi de préserver la santé des collaborateurs et des occupants des locaux. Les produits associent des ingrédients actifs qui créent un film actif jusqu’à 8 heures après application et suppriment les mauvaises odeurs. Sans COV et sans pictogramme, ils sont ultraconcentrés pour réduire les transports et les émissions de CO2.
Organisation logistique
L’organisation logistique de la prestation a été entièrement revue pour une meilleure maîtrise des coûts. En agence, les dilutions sont maîtrisées grâce à la centrale mobile de dilution brevetée Dilumob par Prodim. Trois bidons de 25 litres produisent 20 000 litres de solution active, ce qui permet une livraison en agence tous les trois mois au lieu d’une fois par mois. Sur le site client, les encadrants échangent les bouteilles vides par des pleines (transportées dans une caisse spécifique dans leur véhicule). Les agents Onet utilisent trois produits rose, bleu et vert (Triokleen de Innuscience) et effectuent le dosage à l’aide d’un nombre de bouchons (1 dose pour un vaporisateur, 2 doses pour un seau).
À fin 2018, 150 stations étaient installées en France, dans les 130 agences et sur des sites clients importants. 650 collaborateurs encadrants ont été formés et 215 formateurs internes ont été accompagnés par l’INHNI. « Il a fallu faire preuve de beaucoup de pédagogie pour lutter contre la résistance au changement », témoigne Laurence Acerbo, directrice du développement responsable du groupe Onet. Innuscience a mis en place des chartes affichées au mur pour expliquer le fonctionnement aux collaborateurs mais aussi aux clients.
D’autres projets à venir
Pour François-Michel Lambert, président de l’Inec (lire ci-dessous), « Onet a su faire aussi bien, voire mieux, avec moins de plastique. Il est nécessaire de s’interroger sur la place du volume de plastique dans l’entreprise. » « Notre objectif est de contribuer à l’amélioration de l’environnement au quotidien des personnes », affirme Laurence Acerbo. Onet peut à présent se pencher sur la suite du processus : comment intégrer des matières recyclées dans ces bouteilles réutilisables ? Il a aussi d’autres projets pour les années à venir sur la collecte et le reconditionnement de ses matériels informatiques obsolètes, l’optimisation du parc de véhicules ou encre le cycle de vie des vêtements de travail.
