À l'issue de l'assemblée générale de FHER (Fédération de l’hygiène et de l’entretien responsable), qui s'est tenue le 27 juin à Paris, une conférence plénière était proposée aux adhérents et partenaires sur le thème « Entre opportunités et risques, quelles réalités pour la sobriété ? ». Elle a démarré par l'intervention de Geniève Férone-Creuzet, vice-présidente de The Shift Project et cofondatrice de l'agence de cotation extra-financière Prophil. Une table ronde a ensuite permis d'aborder la question : « sobriété : changer un peu ou tout changer ? ». La propreté était représentée avec la participation de Benjamin Le Thiez, directeur innovation et performance du groupe Essi Propreté, qui a notamment évoqué la « nouvelle détergence » en matière d'hygiène professionnelle. Emily Mayer, directrice business insights de Circana, a détaillé les facteurs qui pèsent aujourd’hui sur la consommation en grande distribution. Yves Puget, directeur de la rédaction de LSA, est revenu sur la consommation responsable et a rappelé l’importance de la notion de plaisir. Stéphane Hocquet, sous-directeur adjoint aux entreprises (CGDD - Commissariat général au développement durable), a fait un point d’étape sur les politiques publiques en cours pour lutter contre les déchets et la surconsommation.
Réélection du président
L'AG a aussi été l’occasion de réélire Sébastien Bossard en tant que président de FHER, qui fédère 80 % des entreprises du secteur, TPE, PME ou groupes internationaux. Sébastien Bossard dirige depuis six ans l'entreprise Kersia, spécialisée dans la biosécurité agricole et agroalimentaire. Sa réélection lui permettra de poursuivre les chantiers entrepris en mettant son expertise au service de l’industrie française. Il entend consolider la position de FHER (125 adhérents, 13 400 salariés, 100 sites de production français, 6 Md€ de chiffres d'affaires cumulés) en tant qu’acteur majeur de l’entretien responsable, mettre la RSE au cœur de ses actions, tout en renforçant son expertise réglementaire.
IL A DIT
Sébastien Bossard, président de FHER :
« L’environnement économique est revenu à plus de stabilité, après deux années très chahutées. Parce que les produits que nous défendons sont essentiels à la santé publique, à la souveraineté économique et au bien-être social, notre secteur a démontré une fois de plus sa capacité de résilience. »