Près de 80 % des entreprises de propreté estiment que la situation globale de leur activité s’est détériorée. Menée entre le 29 mai et le 30 juin, la seconde enquête de la FEP montre aussi que la perte de chiffre d’affaires moyenne s’élève à 34 % (contre 51 % pour la première enquête de mars/avril). Elle grimpe à 38 % dans le tertiaire et à 78 % pour les professionnels spécialisés dans l’hôtellerie.
Quatre entreprises sur cinq ont vu leurs coûts augmenter (masques, combinaisons, désinfectants…) d’en moyenne 19 %. 63 % des entreprises interrogées ont constaté une hausse des délais de paiement des clients privés (40 % pour les clients publics).
Sondage : quelle perception de la propreté pour les Français ?
En cette période de difficultés économiques, les clients peuvent être tentés de réduire les cahiers des charges. Ce alors même que les Français attachent de plus en plus d’importance à l’hygiène et à la propreté, selon le sondage commandité par la FEP auprès de l’institut BVA. En effet, 99 % d’entre eux considèrent la propreté comme nécessaire et indispensable dans les lieux accueillant du public. 9 sur 10 estiment qu’elle permet de préserver la santé et la sécurité des citoyens. 96 % des Français souhaitent que les pratiques mises en place soient maintenues. 84 % des personnes interrogées reconnaissent que les agents et entreprises de propreté ont permis de lutter efficacement contre la propagation du virus. 7 sur 10 admettent avoir pris davantage conscience de l’importance de leur rôle. 74 % des répondants considèrent qu’avec la crise, le niveau de propreté et d’hygiène a été amélioré dans les transports, les commerces, les hôpitaux, les écoles et les entreprises. Trois actions rassurent particulièrement : nettoyage méticuleux des points de contact, fréquence de passage des agents de propreté, présence des agents intervenant en journée/ en continu.
Pour en savoir plus : www.monde-proprete.com
