En fonction des tendances, des contraintes budgétaires et techniques, les typologies de revêtements de sol ont évolué ces dernières années. Pour assurer correctement leur entretien, les entreprises de propreté doivent s'y adapter, notamment en s'appuyant sur les fournisseurs du secteur.

Linoléums, dalles clipsées, moquettes en vinyle tressé ou en textile, parquets, autant de types de sols auxquels sont confrontées les entreprises de propreté dans leurs prestations courantes mais aussi lors des remises en état ou nettoyage de fin de chantier. Des évolutions auxquelles elles ne sont pas toujours préparées. Les spécialistes de la question livrent leurs préconisations pour réaliser un entretien convenable des revêtements de sol les plus courants dans le domaine professionnel. « Les entreprises de propreté ne doivent pas hésiter à demander la fiche technique du revêtement de sol à leur client, affirme Daniel Touaty, directeur commercial Ile-de-France chez Eyrein Industrie. En cas de reprise d’un chantier, il leur est parfois difficile d’obtenir les bonnes informations. »

« Le prestataire doit normalement demander le cahier des charges pour s’assurer du type de revêtements de sol, souligne Véronique Trillat, chef de produits chez Nilfisk. Nous sommes tributaires les uns des autres, fabricants de machines, de chimie et de revêtements de sol. Il est donc important de travailler ensemble. » Nilfisk a notamment des partenariats avec Gerflor et Tarkett. « Nous échangeons des documents sur les nouveaux produits, note Véronique Trillat. Des formations ont été organisées pour nos forces de vente respectives. » Eyrein Industrie travaille parfois avec des fabricants de sols pour tester les produits et trouver la meilleure préconisation.

« Souvent, le dossier de construction qui contient les caractéristiques techniques des sols se perd au fil du temps. C'est un problème de transmission des informations », observe Claire Normand, chef de produit sols et surfaces chez Werner & Mertz.

Les entreprises de propreté peuvent facilement se documenter. Les fabricants de sols mettent à disposition sur leurs sites web des guides d'entretien, mais aussi certains fournisseurs du secteur. Werner & Mertz, par exemple, élabore des plaquettes de préconisations avec ces mêmes fabricants sur les nouveautés et les problématiques. « Il est important de donner des solutions concrètes », estime Claire Normand.

Lino vs PVC

Concernant les linoléums, les professionnels s'accordent à dire que ce revêtement se généralise dans les domaines professionnels, comme en témoigne Daniel Touati : « J’ai vu de nombreux problèmes lors de la remise en état. Il arrive qu’il y ait confusion avec les sols thermoplastiques. » Pour les linoléums, des produits solvantés - d’un pH compris en 10 et 11 maximum - associés à des monobrosses ou des autolaveuses équipées d’un disque marron, doivent être utilisés pour décaper, sinon les sols risquent d’être endommagés. Des solutions alternatives existent pour recolorer les linos (XK Color). Pour les thermoplastiques, des décapants au pH de 13 ou 14 sont préconisés. Une dizaine d’interventions par an sont conseillées. « Il ne faut donc pas confondre les deux. Un linoléum est plus souple qu’un sol thermoplastique, souligne Daniel Touati. Il n'est pas toujours facile defaire la différence. »

Le linoléum neuf pose un autre problème car il est recouvert d’une couche de paraffine. Toutes les parties où les gens stationnent peuvent devenir noires si on entretient avec un détergent neutre, car la paraffine devient collante. « Pour éviter ce phénomène, il faut appliquer un décapant de base quand le lino est neuf. Nous préconisons Segur Lino, puis Ceyranet en entretien courant », explique Daniel Touati. Pour les linoléums et les sols thermoplastiques, les dosettes ou les détergents surodorants souvent utilisés créent un biofilm (à cause du parfum). Actyl N d’Eyrein Industrie casse le biofilm et enlève tous les résidus. Biocens NF est aussi un détergent surodorant enzymatique qui évite la création de biofilm.

Pour le décapage, Diversey propose un décapant spécifique (Taski Jontec Linosafe), à utiliser une fois par an pour la remise en état, ainsi qu’une émulsion pour sols souples et un détergent nourrissant au pH de 7 (Taski Jontec Tensol) non filmogène qui laisse un aspect brillant (associé au disque rouge Americo ou 3M). « Les disques Twister fonctionnent aussi très bien sur les linos ou les sols thermoplastiques. Un lustrage fin supprime les micro-rayures, ajoute Méghane Roche, responsable marketing pour Taski et Twister. Cette méthode a été testée et validée par les fabricants de sols (Gerflor, Forbio, Tarkett). » Pour la remise en état, les monobrosses sont privilégiées tandis que les autolaveuses sont utilisées en entretien.

De son côté, Nilfisk préconise d'utiliser des autolaveuses autoportées assez légères. « Il faut éviter de poinçonner les sols souples et respecter leurs spécificités avec une chimie adaptée », indique Véronique Trillat.

Chez Labor Hako, les onze types de brosses et les onze types de disques permettent d'adapter autolaveuses et balayeuses à l'ensemble des revêtements de sol, quelle que soit la problématique. « Pour les linoléums et les sols thermoplastiques, nous conseillons de travailler avec un disque rouge ou un disque bleu en fonction de l’état du sol », indique Anthony Oléon, responsable national des ventes.

« Il existe assez peu de différences entre le PVC et le linoléum, ajoute Patrice Farine, responsable technique de Tarkett France. Le traitement de surface est identique. Certes, le linoléum - qui représente aujourd'hui encore une faible part du marché - est plus sensible aux produits alcalins et il faut éviter le détrempage puisque c'est un matériau à base de pâte à bois. »

Pour Claire Normand, le grand changement concernant les sols protégés d’usine qui ne nécessitent plus de décapage ni de protection. « Les sols déjà traités sont très résistants, ajoute-t-elle. Le pH du détergent ne doit toutefois pas dépasser 11. » Werner & Mertz dispose d’une gamme avec des produits efficaces pour les sols thermoplastiques et les linoléums. Tanex Allround permet de nettoyer au quotidien ces deux types de sol, mais également à une concentration plus importante (2 %) de les rénover. « Ce produit n’est pas classé selon CLP, donc sûr pour l’utilisateur et vu son pH pas d’erreur possible sur les sols mêmes sensibles aux alcalins. De plus, nous venons d’apprendre qu’il a obtenu la note A+ en termes d’impact sur la qualité de l'air (certification Air Qualité), précise Claire Normand. Nos produits ont un pouvoir extrêmement mouillant pour éliminer les salissures en un seul passage. »

« Pour les dalles clipsées, que l’on rencontre en GMS et dans l’industrie, il faut éviter de trop mouiller le sol. En entretien courant, l’autolaveuse doit être utilisée avec un produit rénovant plus efficace bénéficiant d’un temps d’action plus court », explique Claire Normand. Pour Méghane Roche, « l'idée est de favoriser une technique de nettoyage avec faible débit d'eau pour les autolaveuses. Le poids des autolaveuses et la pression appliquée au sol peuvent entrer en jeu. »

« Nous avons été récemment consultés pour une problématique technique liée aux dalles souples GTI (Gerflor) qui se clipsent en dominos, ajoute Véronique Trillat. Elles sont notamment utilisées dans les supermarchés et les hypermarchés. » L'autolaveuse doit avoir un débit d'eau contrôlé. C’est le cas de la SC500 avec un faible débit d'eau et parfaitement contrôlé, car asservi à la vitesse d’avancement de la machine (système SmartFlow de série). Par ailleurs, le fabricant a été confronté à une demande particulière concernant les sols connectés dans les maisons de retraite et EHPAD. Quand une personne tombe, un système de capteurs alerte le personnel soignant. « Nous avons des équipes R&D qui travaillent sur ce type de sols », souligne Véronique Trillat.

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Segur Lino (Eyrein Industrie) à utiliser après la pose du lino.

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Décapant spécifique Taski Jontec Linosafe (Diversey).

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Tanex Allround ( Werner & Mertz) pour linoléums et sols thermoplastiques

Moquettes en vinyle tressé

Dans la catégorie des moquettes, les sols en Bolon (moquette en vinyle tressé) se généralisent dans les bureaux, commerces, circulations des hôtels, restaurants, sites de prestige, sièges sociaux et dans le tertiaire… « C’est très joli, anti-feu, anti-glissade et déclinable dans de nombreuses couleurs et design, note Daniel Touati. Et la durée de vie est bien supérieure à celle de la moquette. »

La vapeur est parfois utilisée mais elle n’est pas efficace en particulier sur des surfaces très encrassées. « Dans un bâtiment doté de 17 000 m² de Bolon, une entreprise de propreté nous a sollicités pour trouver des solutions pour la remise en état d’un sol très encrassé, affirme-t-il. Nous avons alors préconisé d’associer l’effet chimique et l’effet mécanique. » Oxyfill, à base de peroxyde d’hydrogène (normalement pour détacher les moquettes), a été pulvérisé pur sur toute la surface puis une Duplex Steam (Numatic International) qui produit de la vapeur sèche a été utilisée. « Dans ce cas, l’injection-extraction n’est pas conseillée car elle pulvérise trop d’eau par rapport à la puissance de l’aspiration, estime Daniel Touati. On peut alors craindre un problème de remontée d’humidité. » Pour lui, l’entretien courant du Bolon peut être réalisé avec un aspiro-brosseur. Une remise en état une à deux fois par an est préconisée, selon la fréquentation des lieux. « Une tâche peut être traitée avec un peu d’Oxyfill et une microfibre », ajoute-t-il.

« Le Bolon se nettoie en méthode autolaveuse avec détergent neutre (Taski Jontec 300) et dégraissant alcalin puissant en périodique (Taski Jontec Forward Free) », indique Méghane Roche. Les sols en Bolon, dans le tertiaire et dans les magasins, doivent être entretenus selon une méthodologie précise. « L’idéal est de faire appel à un aspiro-brosseur, appareil assez rarement utilisé en France. Les Rotocleaners font partie des solutions les plus adéquates car ils utilisent une très faible quantité d’eau, indique Claire Normand. Le nettoyage peut être réalisé avec un détergent courant comme le SR 15 (Green Care). »

D'une manière générale, les moquettes reprennent le pas sur les parquets, pourtant très tendances ces dernières années. D'autant que les fabricants ont fait des efforts pour les rendre plus responsables, au niveau des colles notamment. Tarkett France préconise l'aspiration en entretien courant et l'injection-extraction pour le shampoing-moquette. « La principale problématique pour les moquettes, c'est qu'elles ne sont pas nettoyées assez souvent, signale Claire Normand. Le cahier des charges devrait inclure au moins deux nettoyages en profondeur chaque année. » Tanet Karacho (Green Care) est une solution écologique pour nettoyer et détacher les moquettes.

Labor Hako propose une gamme de balayeuses dotées d'un kit moquette spécifique (B650 et B800). « Ces machines permettent de couvrir une surface plus importante que les injecteurs-extracteurs qui, utilisant beaucoup d'eau, présentent un risque d'humidité trop forte pour le sol, souligne Anthony Oléon. Le résultat est meilleur et la balayeuse n'a besoin ni d'eau ni de détergent. Il est rentable d'investir dans ce type de machine pour une surface à partir de 1 500 m². » D'une manière générale, Labor Hako préconise de réduire l'utilisation des autolaveuses pour utiliser plus souvent les balayeuses. « Il n'est pas toujours utile de laver pour entretenir correctement des locaux, annonce Anthony Oléon. Un bon balayage quotidien et un lavage hebdomadaire (selon la typologie et la fréquentation du lieu) peuvent suffire dans beaucoup de cas. » Des balayeuses autoportées peuvent aussi convenir aux parquets.

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© Bolon / Artepy

Attention parquets

« Il existe des parquets bois cirés, imprégnés, huilés et vitrifiés », indique Daniel Touati. Un parquet brut non traité qui nécessite une remise en état peut être dégraissé avec le dégrisaillant Vitox et une monobrosse. Son pH acide fait remonter la graisse à la surface par capillarité. Eyrein Industrie propose aussi une émulsion spéciale parquet (acrylique polyuréthane) qui permet de ressouder le film en cas de rayure par exemple (Cyris classé Ecoreflex). Pour les parquets cirés ou encaustiqués, l’entreprise fabrique Renocir et Spraycir pour l’entretien (une à deux fois par semaine selon le trafic), qui nettoie et nourrit le bois en même temps pour lui redonner son essence naturelle. Une version ambrée existe pour les bois exotiques. En entretien, un lavage humide avec une mop associé à Novacir Brill est conseillé. Une autolaveuse en débit minimum et avec un disque rouge peut être utilisée pour les grandes surfaces.

« Il est important de déterminer de quel type de parquet il s'agit », souligne Claire Normand. Pour les stratifiés et vitrifiés, le Timber Lamitan de W&M. permet d'imperméabiliser au niveau des jointures pour éviter que les liquides s'y insèrent et détériorent le bois. En ce qui concerne les parquets huilés, il semblerait qu'il y en ait peu en France. Diversey préconise la cire Liquid Wax. Werner & Mertz propose le détergent Tawip qui permet de nourrir l'huile et de nettoyer.

« La tendance est d’aller vers des solutions sans eau et sans chimie, comme avec le disque vert de Twister pour le lustrage à sec des parquets », estime Méghane Roche. « Les disques Twister sont aussi adaptés pour le lustrage sans chimie et rendent les parquets très brillants. » Il faut faire attention au type de protection du parquet avant d’intervenir. Diversey commercialise aussi une gamme spécifique : décapant spécifique bois Taski Jontec Solve, protection Jontec Liquid Wax pour les parquets cirés et non vitrifiés (non résistants à l'eau), protection Jontec Lenio pour les parquets vitrifiés ou non, résistants à l'eau (sans solvant).

Préconisations

Bolon : que dit le fabricant ?

« Le sol Bolon est un revêtement en vinyle tissé thermosoudé très résistant et adapté aux trafics intenses. Il est lavable, lessivable et brossable, note Laetitia Hellemans du service technique d'Artepy (importateur exclusif France). Nous recommandons l’utilisation de rotocleaners équipés de brosses rotatives pour l’entretien des espaces grand trafic, car ceux-ci effectuent un nettoyage en profondeur du tissage en limitant la consommation d’eau, de détergent et permettant un séchage plus rapide. Pour l’entretien en zone résidentielle, un balai brosse, de l’eau chaude et un détergent neutre sont conseillés. » En cas de sol non entretenu et très encrassé et quand une remise en état est nécessaire, il est possible d’utiliser un produit plus puissant.

« Le sol Bolon est totalement imperméable, poursuit Laetitia Hellemans. Cependant, il est important de ne pas laisser d’eau stagnante qui pourrait provoquer des auréoles blanches. » Pour des tâches spécifiques, Artepy met à disposition sur son site web un document d'entretien. L’accompagnement des clients est primordial pour Artepy. Son service technique est en mesure d'apporter les réponses à leurs préoccupations.

Patrick Farine, Tarkett France

« L'entretien est primordial »

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Quelles sont les grandes tendances de l'évolution des sols ?

Les sols jouent un rôle majeur sur le bien-être des usagers. Nous allons vers des sols de plus en plus design, faciles à poser (et à remplacer), à entretenir et respectueux de l'environnement et de la santé des utilisateurs. Tarkett multiplie donc les efforts sur les produits en pose libre, sans colle et modulaires, en lames ou en dalles.

Pour mieux respecter l'environnement, nos revêtements contiennent des matières recyclées et  sont faciles à recycler. Pour la santé des utilisateurs et améliorer leur bien-être, nos sols PVC sont 100% sans phtalate (perturbateur endocrinien) et émettent une quantité de COV inférieure à la norme pour une bonne qualité de l'air intérieur. Nos moquettes AirMaster captent et retiennent les poussières fines. Enfin, nous avons récemment lancé une gamme de sols souples sans PVC, fabriqué à partir de matières recyclées et biosourcées.

Qu'entendez-vous par des sols « faciles à entretenir » ?

Tous nos revêtements ont des traitements de surface réalisés en usine. Il n'est donc plus nécessaire d'effectuer l’opération de métallisation comme auparavant sur les sols neufs. Il faut simplement prendre en compte la sensibilité à l'humidité. Pour établir les protocoles, nous prenons en compte la nettoyabilité du produit dès sa conception lors de tests en laboratoire sur de petites surfaces. Nous observons par exemple la bonne glisse de la frange. Seuls les sols anti-dérapants présentent des conditions particulières pour l'entretien.

Comment accompagnez-vous vous vos clients et les entreprises de propreté ?

Il est important pour nous que les sols soient bien posés mais aussi bien entretenus. Tarkett France compte six conseillers techniques répartis sur l'ensemble du territoire pour soutenir les clients. Ils interviennent souvent en fin de chantier et assurent la formation des agents d'entretien, qu'ils soient en interne ou qu'ils soient employés par une société sous-traitante qui assure l'entretien. Le nettoyage de fin de chantier est primordial et nous sommes souvent sollicités à cette étape. Le protocole consiste à utiliser l'essence F pour enlever les taches les plus tenaces, aspirer ensuite la surface, utiliser un détergent alcalin et effectuer un détrempage avant de passer la monobrosse à basse vitesse. Il peut être nécessaire de terminer par un balayage humide à l'eau claire pour neutraliser les produits. Toutes nos préconisations sont reprises dans les guides de pose et d'entretien (par famille de produits), à disposition sur notre site web. Je recommande aussi à l'entreprise de propreté de proposer des solutions efficaces pour la partie protection car 80 % des salissures viennent de l'extérieur.

Côté machines et méthodes, avez-vous des préconisations particulières ?

Nous avons des partenariats sur certaines techniques particulières. Par exemple, pour les domaines santé et scolaire, nous préconisons indiquons dans nos brochures la méthode vapeur avec Sanivap qui a un intérêt fort en matière de désinfection et d’entretien. Nous conseillons la méthode des disques de gommage et un détergent neutre pour le nettoyage périodique courant des salles de sport et grandes surfaces. Côté machines, nous recommandons l'utilisation de Rotowash pour les sols sensibles à l'eau, comme les parquets sportifs, ou encore des autolaveuses très efficaces en termes d'aspiration.

Toujours du marbre

Les professionnels observent un effet de mode avec le retour des marbres et des pierres naturelles, qu'il faut donc protéger et entretenir régulièrement. « Pour la cristallisation des sols, des monobrosses sont adaptées, souligne Véronique Trillat (Nilfisk). Des autolaveuses travaillant à une vitesse (tour/minute) adaptée, associées à des disques diamants, peuvent être utilisées en plusieurs passages pour une remise en état. » La méthode des disques diamantés a en effet fait ses preuves. Elle évite l’utilisation de détergents. Des sprays et poudres de cristallisation font aussi partie des solutions mises en œuvre. Chez Eyrein Industrie, il existe un décapant pour débarrasser le sol des anciens produits (Segur 1 000) à prendre pour un premier passage. L’entreprise corrézienne préconise l’utilisation de différents disques jusqu’au polissage, avec un détergent neutre solvanté. « Le Ceyranet est adapté à un entretien quotidien, note Daniel Touati. Il sèche vite, laisse le sol propre et brillant. » Labor Hako propose l’autolaveuse B260R dotée d’un système à 3 moteurs (puissance nominale de 960W) pour 3 brosses d'un diamètre de 430 mm permettant ainsi d’obtenir un niveau de propreté élevé sur les marbres.

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