Plus de 90 % des entreprises interrogées dans le cadre du baromètre des achats responsables Obsar 2023 déclarent être engagées ou être sur le point de s’engager dans une démarche d’achats responsables.

Les grandes tendances en matière d’achats responsables

Plus de 9 organisations sur 10 sont engagées ou sur le point de s’engager dans une démarche d’achats responsables, selon le 14e baromètre des achats responsables réalisé par l’Obsar (Observatoire des achats responsables). Les grandes entreprises ont été les chefs de file de ce mouvement qui désormais s’est étendu aux ETI et PME. Cette étude quantitative a été réalisée auprès d’un échantillon de 312 responsables achats, interrogés en ligne en novembre et décembre 2022. Des questions ont porté sur les raisons de cet engagement. Dans le secteur privé, l’alignement avec la raison d’être, l’éthique et les attentes clients en sont les 3 principales. Dans le secteur public, la réglementation et les politiques publiques arrivent en tête des raisons de l’engagement, suivies par l’éthique.

Quels enjeux RSE ressortent ?

92% des grands groupes, et seulement 34% des PME ont réalisé une cartographie formalisée des enjeux RSE aux achats. Un exercice surement perçu comme trop complexe pour les petites entreprises, et obligatoire pour celles de plus de 5 000 salariés. 72% des PME disent néanmoins avoir identifié leurs enjeux, permettant une première formalisation pour initier et mettre en place des démarches plus pertinentes.

La publication d’engagements chiffrés reste encore bas, tout comme la formalisation d’un processus d’achat responsable. Ces deux étapes permettent pourtant une meilleure appropriation et un meilleur suivi des démarches.

La norme ISO 20400 remplit sa fonction de guide de recommandations sur le sujet. Elle est largement utilisée par les entreprises qui veulent se préparer au label Relations fournisseurs et achats responsables (privé & public).

Dans le domaine environnemental, 3 grands blocs de mesures sont analysés : les questions de sobriété, les enjeux d’économie circulaire et les réductions des atteintes à l’environnement. En toute logique, et en cohérence avec le contexte de crise, les actions en faveur de la sobriété, notamment énergétique, sont celles qui ont mobilisé le plus de répondants.