La FEP poursuit ses efforts pour représenter les intérêts des entreprises de propreté auprès des pouvoirs publics. Elle a récemment poussé les portes de Matignon, ainsi que des principaux ministères.

En ce début d’année, la FEP a décidé de solliciter un nouveau rendez-vous avec Élisabeth Borne, Première ministre, dans la continuité des actions menées depuis la Conférence de progrès de septembre 2021. Cet événement avait donné lieu à des engagements pris par les parties prenantes, sous le parrainage du gouvernement et en présence de Mme Borne, alors ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion.

Pour le secteur de la propreté, l’enjeu crucial réside dans la nécessité de baser, dans le contexte inflationniste actuel, la réévaluation des prix sur l'augmentation des salaires minimums conventionnels. Depuis la Conférence de progrès, le secteur professionnel a honoré ses engagements en termes de dialogue social particulièrement s’agissant des rémunérations. Pourtant, force est de constater que, du côté de l’État - hormis l’avis du Conseil d’État du 15 septembre 2022 donnant la possibilité de modifier les prix des marchés en cours au-delà des clauses de révision de prix déjà prévues et la circulaire du 29 septembre 2022 apportant des précisions et des recommandations sur la base du présent avis - les entreprises de propreté restent dans l’attente d’un geste fort de la part du gouvernement en tant qu'acheteur public.

Engagement du secteur sur la transition écologique

Sur la question de la transition écologique, la FEP a été reçue par le conseiller Prévention des risques, santé, environnement, urbanisme et aménagement du cabinet de Christophe Bechu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Ce rendez-vous a permis à la Fédération de présenter l’engagement du secteur dans la transition écologique. La FEP a également rappelée la nécessité que le gouvernement prenne en compte les réserves émises quant aux difficultés de mise en œuvre de l’écolabel européen relatif aux services de nettoyage intérieur.

Plus globalement, ce rendez-vous a été l’occasion de présenter aux équipes du ministre l’ambition de la Fédération de mobiliser plus largement toutes les entreprises et toutes les fonctions d’encadrement avec la création d’une formation pour le référent transition écologique en entreprise. Sur les années à venir, il s’agira de mesurer les impacts des prestations de propreté qui ne sont pas actuellement documentés, afin d’accompagner l’évolution des pratiques vers des alternatives plus respectueuses de l’environnement.

Enfin, dans le contexte national de la sobriété énergétique, la FEP a rappelé que le secteur se mobilise en adoptant les mesures recommandées et en publiant ses engagements sur le site dédié. Par sa présence dans les bureaux, les entreprises, les administrations, les commerces, les parties communes des immeubles, la propreté prend une place importante dans le dispositif en mobilisant ses clients et en étant le témoin actif du respect des mesures de sobriété. Le 18 janvier 2023, le Conseil d’administration de la FEP s’est fixé l’ambition d’accélérer la transition écologique du secteur en intégrant l’approche environnementale dans les modèles d’affaires et en mesurant les impacts des prestations de propreté. Objectif : faire évoluer les techniques et protocoles de nettoyage vers des solutions moins impactantes grâce à un plan d’actions sur trois ans.

Cette offre sera officiellement présentée à l’occasion de la 17e édition du salon Europropre en avril prochain. Par ailleurs, la fédération rencontrera début février le cabinet d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique et à nouveau le ministère du travail, cette fois-ci sur la thématique de l’emploi et du plan attractivité de la profession.

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