Après les classifications d’emplois, les partenaires sociaux de la branche Propreté se sont accordés sur le sujet de la formation et des compétences.

Deux semaines après la signature de l’accord sur la rénovation des classifications d’emplois (relire l’article du 26 mai), les organisations d’employeurs de la propreté (FEP, SNPRO) et trois organisations syndicales (CGT, FO et CFTC) ont signé, le 26 mai, un avenant à la Convention collective nationale (CCN) « Formation, compétences et emploi ». La branche propreté se donne ainsi les moyens d’atteindre plusieurs objectifs :

► mieux qualifier par la formation les salariés et favoriser leur évolution professionnelle en développant notamment l’accès aux Certificat de qualification professionnelle (CQP) et titres à finalité professionnelle (TFP) avec l’objectif de 4 540 candidats aux CQP/TFP par an en 2023,

► promouvoir les métiers de la propreté et rendre le secteur plus attractif afin de répondre au besoin de recrutement des entreprises,

► permettre aux salariés en situation d’illettrisme ou d’analphabétisme d’acquérir un socle de connaissances et de compétences leur permettant de sécuriser leur trajectoire professionnelle notamment par la certification avec l’objectif de 725 candidats par an à la MCCP et CléA contextualisé propreté en 2023,

► développer l’insertion et la formation par la voie de l’alternance avec l’objectif de 5 860 contrats en alternance en 2023 et le renforcement de la formation des tuteurs et des maîtres d’apprentissage.

En outre, cet accord aménage l’entretien professionnel sous réserve des règles spécifiques d’entreprises. Pour atteindre l’ensemble de ces objectifs et contribuer au développement de la formation professionnelle des salariés de la propreté, la branche réaffirme le maintien de la contribution conventionnelle patronale de 0,5 % de la masse salariale brute pour les entreprises de 11 salariés et plus soit environ 25 M€.