
En haut, de gauche à droite : Véronique Vansteene (Fare Propreté), Claire Normand (WM Professional), William Dos Santos et Alcileia Verrier (AVV Nettoyage) Helder de Malgahaes. En bas, de gauche à droite : Benjamin Le Thiez ( Essi), Thierry Rouleau (Oxypharm, Sanivap), Jean-Christophe Pruvost (Clenea), Christophe Leclercq (CTIP), Nicolas Bachellerie (Fare Propreté), Pierrick Majerac (La Rationnelle).
« Lutte contre les maladies communautaires : l'expertise des entreprises de propreté », c'est le thème de la table ronde organisée par le magazine Services, la FEP et le CTIP, qui a eu lieu à Villejuif le 12 avril 2022. Entreprises de propreté, fournisseurs et représentants de la branche ont débattu des méthodes et protocoles à mettre en place en cas d'épidémies et de l'accompagnement des clients dans leurs choix en matière de chimie. Ils sont d'abord revenus sur les conséquences de la crise sanitaire.
« Au départ, les choses ont été catastrophiques, affirme Pierrick Majerac, formateur au sein de La Rationnelle. Certains clients repassaient derrière nos agents avec de l’eau de javel, ce qui a provoqué des taches blanches un peu partout. » Les clients demandent encore aujourd’hui dans leur contrat des opérations spécifiques de désinfection, notamment des points de contact.
Des pratiques démesurées
Chez Multiplus, qui travaille dans les bureaux, les produits désinfectants sont intégrés dans chaque prestation, ainsi que la distribution de lingettes et de gels hydroalcooliques. « Il n’y a quasiment plus de contrats sans ce type de demandes », précise Axel Moussavou, responsable commercial et développement au sein de la société Multiplus.
« Nos clients nous ont demandé de travailler au vinaigre, à l’alcool et à l’eau de javel, témoigne Alcileia Verrier, gérante de AVV Nettoyage, active dans l'entretien des parties communes et des bureaux. Il était compliqué de leur faire entendre raison. » Les portes, les ascenseurs, tout y passait. Aujourd’hui, la dirigeante observe des problèmes sur les surfaces comme les boutons d’ascenseurs. « Au bout d’un moment, ils se sont aperçus qu’on ne pouvait pas continuer de cette manière, poursuit Alcileia Verrier. Depuis début 2022, tout est redevenu normal. J’ai aussi refusé de continuer avec l’eau de javel, qui est aussi nocive pour nos agents de propreté. »
« Le premier protocole du ministère du Travail prévoyait l’usage l’eau de javel malgré les risques pour l'utilisateur. La FEP a tout de suite alerté en disant que c'était une grosse erreur et surtout qu’il existait d’autre méthode présentant moins de risques », rappelle Christophe Leclercq, chef de projet au CTIP, l’opérateur technique du secteur de la propreté. « Il y a eu une demande supplémentaire pour la désinfection de la part des clients, qui vérifiaient que les produits respectaient bien la norme dédiée aux produits virucides contre le Covid », ajoute-t-il.

Services
Helder de Magalhaes,
Pour Helder de Magalhaes, directeur général de Rekeep France, filiale française de Rekeep (spécialiste italien du FM), « il y a eu deux phases dans cette crise. La première était une période de sidération et de panique pour beaucoup. Il fallait être professionnel, pédagogue, faire de la psychologie, de l’analyse et du conseil. C’était d’autant plus difficile qu’en l’absence de certitudes sur la pandémie, beaucoup de donneurs d’ordres se sont renseignés jusqu’à en devenir « Experts propreté ». Mais ils se sont aperçus que notre métier reposait sur la maîtrise de protocoles précis. La deuxième phase, plus calme, a mis en avant la notion d’impacts financiers liés aux prestations de désinfection supplémentaires. »
Une pédagogie indispensable
« Pendant la crise sanitaire. la première dérive était la perception du risque réel quand nos clients nous ont demandé de venir désinfecter », affirme Benjamin Le Thiez, directeur Innovation et performance du groupe Essi Propreté et pilote du pôle hygiène et sécurité depuis 2018. « Le Covid-19 a remis la technicité de nos métiers au centre des préoccupations. Au-delà de la force logistique de livrer les produits, on a reconnu l’importance de déléguer cette technicité », ajoute-t-il. Il a fallu aussi protéger davantage les agents de propreté et les utilisateurs par rapport au virus. « Il nous est arrivé de désinfecter des sites du sol au plafond et nos agents étaient alors suréquipés, ajoute Benjamin Le Thiez. C'est parfois excessif et cela a entraîné une dérive des coûts. Nous avons dû faire des efforts de pédagogie et accompagner nos clients. » Essi a mis à disposition une boîte à outils actualisée en temps réel. L’entreprise a rapidement diffusé auprès de ses clients des protocoles précis et spécifiques que nos équipes appliquent.

Services
Véronique Van Steene,
Pour Véronique Vansteene, chef de projet RSE au Fare Propreté, la question écologique qui a été mise de côté revient au premier plan avec la publication du 7 mai 2021 du 4e Plan National Santé Environnement qui alerte sur les désinfectants et prévoit des évolutions réglementaires pour en encadrer l'usage : « Le problème de la dispersion dans l'environnement et toutes les conséquences en termes de toxicité et de biodiversité sont désormais évoqués, de même que le risque de résistances. » Pour elle, les entreprises de propreté ont répondu dans l'urgence mais il faut aujourd’hui adopter une approche rationnelle et globale en renforçant les prestations vers plus d'hygiène, pour lutter contre les transmissions de maladies. « Il existe encore beaucoup de confusion entre une demande d'hygiène renforcée et une demande de désinfection, qui doit être utilisée en ultime recours », souligne-t-elle.
« Au départ, pour répondre à l’anxiété liée à la crise Covid les communications de l’État ont généré une attente sur la désinfection, estime Nicolas Bachellerie, chef de projet prévention SST et handicap au Fare Propreté. Les entreprises de propreté ont répondu à cette demande qui n’était pas discutable. » Ensuite, la branche, les entreprises et les fournisseurs ont essayé de faire retomber cette pression.
« Nous informons nos clients du rôle important et suffisant du nettoyage, car ce type de pratiques préviennent beaucoup de maladies, explique Axel Moussavou. Nous leur proposons des passages plus fréquents. »
« En 2021, la réalité économique a rattrapé notre clientèle qui a mieux appréhendé les dérives en matière de désinfection. Ils se sont aussi aperçus que l'externalisation avait du sens », affirme Benjamin Le Thiez.
Revenir à une désinfection raisonnée
Chez Rekeep, tout dépend du donneur d'ordres. « Certains clients imposent leurs produits, affirme Helder de Magalhaes. Parfois, la désinfection est seulement en complément donc nous proposons au client d'insister sur la partie nettoyage. Il a fallu faire comprendre que la désinfection avait un coût et qu’elle peut difficilement être décorrélée du nettoyage pour être efficace. Nous incitons nos clients à mettre les bons moyens aux bons endroits. »
« Nous prônons une désinfection raisonnée combinée à et l'utilisation de nettoyants plus responsables, affirme Claire Normand, responsable marketing sols et surfaces chez Werner & Mertz Professional. 2020 a été une année où la désinfection a été prioritaire pour tout le marché. Les volumes de ventes des désinfectants ont beaucoup baissé en 2021. » Dès 2020, le fabricant de produits durables a aussi mis en place des petits guides pour conseiller ses clients pour donner des informations sur les surfaces à nettoyer et celles à désinfecter. « Les sols ne doivent pas être désinfectés. Il faut tendre vers la désinfection au juste nécessaire, tout en associant un produit écoconçu pour la détergence », poursuit-elle. Pour une bonne désinfection, des éléments doivent être respectés : concentration, temps de contact, protocole.
« Les demandes étaient complètement folles, affirme Pierre-Alain Magne, directeur du développement d'Eyrein Industrie, concepteur et fabricant français de produits de nettoyage et de désinfection. L’inquiétude liée au virus a donné des réactions disproportionnées comme la javellisation des plages ou même des écoles. » Pour lui, il faut revenir à une désinfection quand et où c’est nécessaire. Un protocole précis doit être suivi pour l’utilisation des produits même s’ils détiennent la norme EN 14476. Dans le Code du travail, il est demandé de désinfecter les sanitaires donc l’industriel propose notamment un détartrant acide virucide avec une formulation un peu spécifique. « Notre but est de proposer le bon produit au bon usage selon le secteur et le type de surfaces », précise Pierre-Alain Magne. L’entreprise corrézienne doit respecter les normes et la réglementation européennes. Elle a conçu une gamme écocertifiée avec un virucide Ecocert. « Il faut expliquer que la détergence est efficace grâce au rôle du tensioactif qui vient casser l'enveloppe du virus », poursuit Pierre-Alain Magne.
« Un biocide est agressif pour l'environnement, confirme Jean-Christophe Pruvost. Il faut minimiser le principe actif en maintenant la performance. »
Rendre visible les agents
Pour Véronique Vansteene, rendre visible les agents de propreté est aussi une manière de répondre aux attentes en matière d’hygiène. « Le travail en continu et/ou en journée permet de montrer que le site est nettoyé et de rassurer, ajoute Pierre-Alain Magne. En tant qu'industriel, nous adaptons notre offre à cette organisation. »
« La crise nous a mis en lumière, c'est un avantage. La présence des agents rassure, estime Helder Magalhaes. Nous verrons si cela permet de développer les prestations en coactivité car les donneurs d'ordres sont encore très frileux. » Pour lui, le travail en continu et/ou en journée est une démarche de progrès. « Nous devons l’expliquer au client. Cette organisation demande de l'accompagnement, de la visibilité et de l’innovation technique et technologique pour s’adapter », ajoute Helder Magalhaes.

Services
Benjamin Le Thiez,
Essi croit aussi beaucoup à cette organisation des prestations. Au sein de l'entreprise, 46 % des heures travaillées sont entre 9 h et 17 h, tandis que 53 % le sont en horaires décalés. L'entreprise a choisi de mettre l’accent sur la communication auprès du bénéficiaire final. « Nous devons encore progresser sur cette question, à l’image de l’hôtellerie, reconnaît Benjamin Le Thiez. Nous avons lancé des baromètres usagers et nous avons industrialisé la communication sur site en ajoutant l'identité visuelle et graphique du client. ». Cette communication auprès des utilisateurs des locaux rencontre un succès intéressant (lavage des mains, focus sur les COV ou les produits Ecocert). Elle s'adapte à chaque typologie de site. L'entreprise a aussi testé l’appétence de passer par une entreprise de propreté pour générer une baisse d'absentéisme en agissant sur la saisonnalité des maladies communautaires. Il envisageait de mettre à disposition une boîte à outils en partenariat avec ses fournisseurs. « Nous avons été surpris d’avoir des clients qui ne se sentent pas encore complètement prêts à franchir le pas », signale Benjamin Le Thiez.
Solutions alternatives
« Pour proposer une désinfection plus raisonnable, nous avons opté pour des solutions alternatives (eau ozonée, eau électrolysée) », signale Helder de Magalhaes.
Pour des technologies comme l’eau électrolysée, la réglementation est la même que pour tout produit biocide. La substance active doit faire l’objet d’une autorisation de mise sur le marché dès lors qu’une action biocide est revendiquée. « C’est le cas pour notre solution pour nos produits qui sont autorisés, affirme Jean-Christophe Pruvost, fondateur et président de Cleanea qui a connu une demande exponentielle de janvier à juillet 2020. Nous sommes en train de déposer les demandes d’autorisation de mise sur le marché. La production in situ a été validée par les autorités européennes. »
« Selon la réglementation européenne sur les biocides, un producteur ou n'importe quel autre fournisseur d’un produit ou d’une solution ne peut pas mettre en avant une action contre un micro-organisme s’il n’a pas obtenu une autorisation de mise sur le marché qui précise cette action », souligne Véronique Vansteene.
Essi a utilisé de l'eau ozonée sur trois sites clients. « L’inspection du travail a été très frileuse et contraignante par rapport à cette utilisation, explique Benjamin Le Thiez. Nous avons dû mesurer l'ozone gazeux pour la protection de nos agents. Nous étions largement en dessous des seuils d'exposition. Cette solution, comme les autres produits chimiques, doit être intégrée dans le dispositif d'exposition des salariés avec des mesures contrôlées. »
« La désinfection est très raisonnée dans les parties communes d’immeubles (points de contact). Nous n’avons pas réellement changé nos habitudes, explique Pierrick Majerac. Nous utilisons des détergents désinfectants. » Sur certains sites, La Rationnelle teste des solutions alternatives, comme l'eau ozonée.
AVV Nettoyage utilise des appareils à vapeur pour désinfecter. « Certains de nos clients ont pensé que l'absence d'odeur signifiait que les surfaces n'étaient pas nettoyées, explique Alcileia Verrier. L'argument de la santé des utilisateurs n'est pas toujours suffisant. »
Sanivap, filiale d’Oxy’Pharm, réalise 80 % de son chiffre d’affaires en France et a vu son activité doubler en 2020 puis revenir à la normale, comme en témoigne Thierry Rouleau, dirigeant d’Oxy’Pharm (DSVA, générateurs de vapeur Sanivap). Pour la partie Nocotech (désinfection des surfaces par voie aérienne), l'entreprise travaille dans 120 pays avec les hôpitaux, l'industrie pharmaceutique et l'industrie agroalimentaire et a une certaine expérience des épidémies précédentes. Son chiffre d’affaires a fortement progressé en 2020. « Pour moi, la désinfection passe d'abord par le nettoyage, poursuit Thierry Rouleau. Avec la désinfection des surfaces par voie aérienne, on disperse un produit à base de peroxyde d'hydrogène qui se décompose en eau et en oxygène. » La substance a été approuvée mais les AMM Biocides des produits sont encore en attente.
Durcissement de la réglementation
« La DSVA est autorisée selon la norme EN 17272 en dehors de la présence humaine. Aujourd'hui, il faut essayer de concevoir des produits qui laissent le moins de résidus. Cela risque d'être de plus en plus compliqué avec la réduction drastique des substances actives disponibles », indique Thierry Rouleau.
Pour Pierre-Alain Magne, les coûts des autorisations de mise sur le marché vont aussi limiter le nombre de produits et entraîner une diminution mécanique du recours à la désinfection.

Services
Pierre-Alain Magne,
Par ailleurs, la FEP est consultée par le ministère de l'Environnement sur des textes qui vont encadrer la désinfection et qui prévoient notamment une extension de l’obligation de détenir un certibiocide pour un usage de désinfectant. « Il va devenir de plus en plus difficile pour les entreprises de propreté d’utiliser des désinfectants », affirme Christophe Leclercq. « La réglementation va se durcir, c’est inévitable », ajoute Véronique Vansteene.
Privilégier la détergence
« Nous commercialisons des désinfectants, mais nous limitons notre offre à ceux qui sont essentiels à l’hygiène des établissements et restons très prudents sur tout discours écologique concernant les désinfectants car ces produits tuent des micro-organismes vivants, explique Claire Normand. Nous préconisons des méthodes pour une désinfection raisonnée quand c’est nécessaire et l’utilisation de solutions écologiques pour le reste, ainsi que la notion d’alternance avec la désinfection. La mise en place chez le client doit être faite en tenant en compte le fonctionnement du site et mise en place par étapes. »
« Une évaluation du risque en amont doit être réalisée. Il faut essayer d’évaluer si un site est réellement contaminé pour savoir si on doit désinfecter ou pas. La désinfection n’est pas une action de prévention. Elle est efficace à un instant T s’il y a un micro-organisme à éliminer, sinon elle est inutile », explique Véronique Vansteene. « Quand il n’y a pas de risque, le nettoyage peut suffire. Dans beaucoup de cas, la détergence, par son action mécanique, permet d’éliminer une grande partie des micro-organismes pathogènes ou des salissures qui servent de substrat à leur développement », indique Christophe Leclercq.
L'hygiène renforcée doit prévaloir face à la désinfection à utiliser seulement si nécessaire.
« Pour accompagner le client, les entreprises de propreté ont besoin de monter en compétence pour une mise en œuvre de protocole d'hygiène, voire de désinfection le plus raisonné possible et arriver parfois à faire changer d'avis le client sur le cahier des charges », affirme Nicolas Bachellerie. Le Monde de la Propreté propose aux entreprises de propreté un dispositif de formation financé intégralement par le Fare Propreté pour former un référent Prévention des risques épidémiologiques hors milieux spécifiques (agroalimentaire, santé, médico social) pour lutter contre les maladies communautaires à transmission manuportée. Cela permet d'être en capacité de conseiller les clients, avec des apports sur la microbiologie (différents types de micro-organismes, cycles de vie de ces derniers et sensibilités aux produits), les référentiels normatifs des produits, les règles d'hygiène et les protocoles d’hygiénisation (concentration, temps d'application…). L’objectif est que les entreprises puissent proposer à leurs clients des prestations complémentaires comme l'augmentation de fréquence de passage, voire des prestations en continu/en journée pour être plus visibles. « Si les risques de contamination augmentent mais restent relativement faibles, il faut conseiller une prestation de détergence avec une fréquence augmentée et une attention particulière sur l’hygiène des mains et des points de contacts » explique Nicolas Bachellerie. Et si le risque est plus fort, que la concentration de micro-organismes est très élevée (fluides corporels) ou que les micro-organismes présents ne sont pas sensibles à la détergence, il va falloir alors expliquer aux clients à quels endroits du site et pourquoi il est nécessaire de mettre en place de la désinfection. » Destinée à l'encadrement voire à la direction, la formation de deux jours se fait à distance. Sur le site du Monde de la Propreté, les personnes qui suivent la formation auront accès à une page est dédiée avec les protocoles, le guide, la foire aux questions, et un support qui leur permettra de sensibiliser responsables de secteur ou chargés de clientèle qui sont souvent les premiers en contact avec les clients.
Formation « risques épidémiologiques » : ils témoignent
Trois entreprises de propreté donnent leur avis sur le parcours « référent Prévention des risques épidémiologiques. »
Pourquoi suivre cette formation ?
Julien Gutfreund (Polaris Propreté & Services) : « Cette formation était pour nous une occasion d'upgrader nos compétences et de proposer un nouveau service à nos clients. C'est également l'opportunité de se saisir d'un avantage concurrentiel et de se démarquer sur un marché devenu sensible à la lutte contre le Covid-19 d'une part, et plus généralement sur les maladies communautaires. »
Manuel Da Costa (Serenet) : « J’ai souhaité participer à cette formation d'abord pour comprendre la signification et les enjeux du risque épidémiologique. Je voulais aussi savoir quels sont les vecteurs qui favorisent la transmission des germes et bactéries, pour éviter de désinfecter à tout-va avec des produits désinfectants sans en connaître les conséquences réelles. »
Justin Regeasse (Aura Propreté) : « Notre objectif était de mieux comprendre les modes de transmission des micro-organismes et les règles d’hygiène afin de limiter leur propagation. »
Ses apports ?
Manuel Da Costa : « La formation m’a permis de concrétiser ce qu’est la détergence, qui suffit à elle seule dans la plupart des cas pour éliminer beaucoup de germes et le support propice à leur prolifération. »
Julien Gutfreund : « Ce parcours nous a apporté des connaissances rigoureuses sur les protocoles spécifiques de désinfection adaptés à toutes les situations. Elle nous a donné des clefs pour la mise en place du dispositif d'un point de vue organisationnel et commercial, et notamment à utiliser les alertes du réseau Sentinelles. »
Justin Regeasse : « Nous avons pu voir les meilleures méthodes de désinfection en fonction des micro-organismes à traiter, et comprendre la posture du référent dans la relation client. »
Et concrètement dans l’entreprise ?
Manuel Da Costa : « Nous pourrons être force de conseils et de propositions auprès de nos clients et de nos opérateurs sur le terrain. »
Julien Gutfreund : « Nous allons communiquer en interne auprès de nos équipes sur ce nouveau service afin de les sensibiliser et les former au besoin, puis auprès de nos clients et prospects afin de l'inclure de manière pérenne dans nos offres commerciales. »
Justin Regeasse : « Nous voulons ainsi le mettre en valeur afin d’apporter les meilleurs conseils à nos clients et mettre en place des protocoles spécifiques avec nos agents de propreté. »
Guide : maintien de l’hygiène des locaux et lutte contre la transmission manuportée
Ce guide permet aux entreprises du secteur de gagner en expertise sur l’hygiène et la propreté des locaux afin d’apporter la solution la plus adaptée aux préoccupations des clients privés et publics. Il pose l’état des connaissances sur la transmission manuportée de maladies communautaires et propose des stratégies et des protocoles d’intervention adaptés. Il établit la liste des maladies communautaires à propagation manuportée, précise les organismes pathogènes impliqués, explique les méthodes de lutte contre les micro-organismes pathogènes concernés et définit quand et comment intervenir.
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