Une voix, un parcours avec Jean-Pierre Minjard

1. Un parcours dans la propreté, ça commence comment ?

En école de commerce, j’ai réalisé une étude d’implantation pour un groupe de propreté. Cette opportunité m’a permis de me familiariser avec ce secteur. Après mes études, j’ai donc décidé de me lancer en partant de zéro.

2. Ce qui vous plaît le plus ?

Les rencontres humaines. Les échanges avec nos salariés sont riches car ils viennent d’horizons différents. C’est le même constat avec nos clients dont les univers sont variés. Nous pouvons aller d’un industriel au gérant d’une salle de concert, en passant par des bureaux.

3. Quel est le marché gagné qui vous rend le plus fier ?

Nous travaillons pour le Zénith de Saint-Étienne depuis 15 ans. C’est une salle de concert avec laquelle l’entreprise a évolué, en développant des compétences sur l’évènementiel. Dans ce type d’endroit, la propreté contribue à la bonne expérience des spectateurs mais aussi des artistes.

4. La RSE, c’est quoi ?

Chez Time Propreté, cette approche commence dès le recrutement et l’intégration du personnel. Le volet RH est très important dans notre éthique RSE, c’est un facteur différenciant que nos clients apprécient. Nous avons beaucoup travaillé sur notre politique pour faire diminuer notre taux de ruptures anticipées. Nous prenons aussi le temps de former nos salariés et de les intégrer au sein de l’entreprise. Nos clients eux aussi s’y retrouvent car ils ont des salariés correctement formés et qui restent.

5. Et le travail en journée et/ou en continu, vous y croyez ?

Nous essayons de développer cette organisation au maximum lorsque la coactivité est possible. Nous la proposons systématiquement à tous nos clients, et ça fonctionne déjà très bien notamment dans les bureaux. L’intérêt : moins de travailleurs isolés, davantage d’économies d’énergie et une mobilité plus simple pour les salariés. De plus, nous arrivons à une progression sur leurs métiers, ils sont vus et mis en valeur. C’est un rapport totalement différent, beaucoup plus humain.

6. Le rôle de chef d’entreprise au quotidien ?

Ce n’est pas toujours facile. Je me sens souvent seul surtout quand les choses vont un peu moins bien. Dès la deuxième année, j’ai adhéré au Spenra. Grâce à la chambre régionale, je me suis senti entouré. J’ai eu des conseils et surtout l’opportunité d’échanger avec d’autres chefs d’entreprise qui ont les mêmes problématiques. Nous comprenons qu’il faut aller vers l’autre pour ne pas se sentir seul. De plus, ma femme a rejoint l’entreprise en 2019. Son arrivée a été bénéfique car elle nous apporte une vision différente et complémentaire.

7. Trois mots pour définir l’entreprise de propreté idéale ?

Durable, équitable et visionnaire.

8. Et avec un coup de baguette magique ?

Je changerai l’image de la profession.

9. Le plus beau compliment professionnel ?

« Je me sens en sécurité avec vous », c’est ce qu’un client m’a dit.