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Une matinée d'échange était organisée, le 14 novembre à Rosny-sous-Bois, entre les représentants de la branche Propreté et les deux principaux services de santé au travail d'Ile-de-France.

Le 14 novembre dernier, représentants de la branche Propreté, médecins du travail, infirmiers, assistantes sociales, ergonomes et psychologues se sont rencontrés lors d’une matinée d’échange intitulée « Agir sur la santé au travail : une branche professionnelle mobilisée ». Le Fare Propreté, l’Amet et le CMIE - les deux principaux services de santé au travail d’Ile-de-France (région qui représente 1/3 des entreprises de propreté de France) - avaient convié les acteurs de la santé au travail à Rosny-sous-Bois (Seine-St-Denis). Ils souhaitent ainsi renforcer les liens entre la branche et la médecine du travail pour mieux se coordonner. Une centaine de participants étaient présents.

L’événement, premier dans son genre, a été introduit par Fabien Parise, directeur général de l’Amet et Laurène Calvez, responsable du pôle prévention au sein du CMIE, deux services qui suivent à eux deux près de 60 000 salariés de la propreté. Patricia Charrier-Izel, déléguée générale du Fare Propreté, a ensuite présenté le secteur (périmètre d’activité, spécificités, chiffres clés) et l’organisation de la branche, puis les outils et dispositifs pour la prévention. « La branche Propreté fait de la santé et de la sécurité au travail un enjeu majeur, a-t-elle affirmé. Nous devons encourager nos entreprises de propreté à considérer les médecins du travail comme des partenaires. »

Présentation des politiques et outils de branche

La politique RSE de la branche a été mise en avant, avec un focus sur la diversité et le travail en journée/en continu. Betty Vadeboin, cheffe de projet prévention & santé au travail du Fare Propreté, a notamment traité les chiffres de la sinistralité AT/MP, la démarche de prévention des risques TMS, ainsi que l’offre d’accompagnement S&ST proposée aux entreprises de propreté. Christophe Leclercq, chef de projet au CTIP, a évoqué les différentes études menées par la branche notamment sur les risques chimiques. Une phase de questions/réponses a permis de favoriser les échanges, notamment sur les attentes en matière de prévention, et d’aborder des cas très concrets comme les risques psychosociaux et les obligations des clients privés et publics en matière de S&ST.

Deux ateliers avaient lieu en fin de matinée, l’un sur les dispositifs handicap et prévention de la désinsertion professionnelle (animé par Sandrine Razhegi, cheffe de projet national diversité pour le Fare Propreté), l’autre sur la présentation de l’outil en ligne « dispositif santé et sécurité au travail de la propreté ».