Riposte Verte a récemment dévoilé les résultats de la 6e édition du Baromètre 2024 sur l'économie circulaire et les déchets au bureau. 56 % des organisations interrogées expriment un besoin d'accompagnement dans cette démarche.

Les résultats de l'étude de Riposte Verte sur les déchets au bureau montrent que 56 % des organisations sondées* pensent avoir besoin d'être accompagnées. En 2017, 30 % des répondants ignoraient la priorité à accorder entre le réemploi et le recyclage des Déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE). En 2024, cette tendance s’est inversée : l'ensemble des interrogés se disent informés sur ce sujet, et 48 % favorisent le réemploi de leurs équipements.

En ce qui concerne les équipements non réemployés et devenant des déchets, seulement 22 % des entreprises font appel à un éco-organisme, alors que 10 % se tournent vers le fabricant, bien qu'elles financent cette filière via l’écocontribution lors de l’achat. À noter que la part de celles qui sollicitent un éco-organisme est en hausse. Elle est passée de 10 % en 2017 à 22 % en 2024.

Et les achats responsables ?

L'étude évoque aussi l'ancrage des pratiques de rationalisation constaté en matière d'achats responsables. L’allongement de la durée d’utilisation des équipements devient également une pratique courante. Sur la dernière décennie, la durée moyenne d’usage a augmenté de 2 à 3 ans. Du côté de la communication interne, une légère amélioration est observée quant à l’affichage des procédures et la signalisation des points de collecte mais la communication des performances est en recul : 81 % des répondants ne communiquent pas sur les quantités collectées en 2024, contre 78 % en 2017. Ce manque de transparence pourrait freiner la dynamique des collaborateurs.

La semaine européenne de la réduction des déchets, qui a lieu du 16 au 24 novembre 2024, incite aussi à repenser les modes de consommation. Ce temps fort permet de mettre en avant l'importance de la réduction des déchets et par conséquent, de l'impact environnemental. Dans cette perspective, le made in France offre des pistes concrètes : en privilégiant les circuits courts, il limite les distances de transport et les émissions de carbone.

L'étude a été réalisée auprès d'un panel d'organisations (entreprises privées et publiques, associations, coopératives, administrations, collectivités…)

Le recyclage des vieux papiers

  • 54 % le font enlever par un collecteur privé
  • 50 % assurent le tri au poste de travail
  • 47 % en point d’apport volontaire