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Riposte Verte, G-ON et N'CO Conseil ont mené une enquête auprès de 1 000 salariés pour identifier les bonnes ou mauvaises pratiques en matière de sobriété énergétique.

À l’automne 2022, la peur des coupures de courant entraînait gouvernement et fédérations professionnelles à demander aux entreprises de respecter un plan de sobriété énergétique. Un an plus tard, une enquête menée par Riposte Verte, G-ON et N'CO Conseil auprès de 1 000 salariés fait le point sur les pratiques.

Les résultats font tout d’abord apparaître une certaine implication des entreprises, avec 60 % des répondants déclarant définir des objectifs de réduction à court terme et 53 % indiquant une trajectoire de sobriété à moyen terme. En revanche, des efforts restent à faire quant à la nomination d’un référent énergie / sobriété : seuls 35 % des répondants déclarent en avoir un dans leur entreprise, dont 40 % depuis moins de douze mois. Concernant les actions mises en place, 73 % disent réguler l’usage des équipements (heures de mise en route/arrêt…), 50 % prévoient l’installation d’équipements de gestion (thermostat, etc.) et seulement 35 % anticipent des travaux de rénovation afin de mieux isoler notamment.​​​​​

Parmi les entreprises équipées de GTB, l’étude montre que 82 % régulent le chauffage. La plupart programment une température de consigne de 19 °C en journée et certains baissent le chauffage à 16 °C le week-end. Concernant la climatisation, 64 % la modèrent en climatisant seulement si la température intérieure dépasse 25 °C par exemple. Enfin, 51 % pilotent l’éclairage, en éteignant notamment toutes les lumières le soir et en adaptant la luminosité à la lumière naturelle. Malgré ces bonnes pratiques, 55 % des salariés, tous sites confondus, trouvent encore régulièrement des pièces inoccupées mais allumées.