picture Photo : Monde de la Propreté

L’étude sur la transition numérique dans la propreté, réalisée par le Monde la Propreté avec le cabinet Accenture, a montré que cette transformation a une vitesse et une ampleur diverses.

Dans le secteur de la propreté, les tendances numériques les plus matures sont celles de la mobilité connectée (nomadisme numérique) et des progiciels, qui impactent assez fortement la relation client, la gestion du back-office et des fonctions transverses. Les progiciels se développent et facilitent notamment la gestion des paies. Mais, l’étude réalisée par le Monde de la Propreté avec Accenture, a identifié l’absence de solution complète qui soit parfaitement adaptée au secteur.

Le cœur de métier est moins directement impacté, dans un secteur qui reste à forte intensité de main-d’œuvre et où les robots autonomes (autolaveuses, aspirateurs) sont parfois présents sur certains types de sites. Ces solutions robotisées ne se substituent pas, néanmoins, à l’homme faute de technique suffisamment aboutie et compte tenu de la dimension servicielle d’une activité où ce sont souvent les détails qui font la différence dans la satisfaction client. Ces tendances ont donc un impact réel, en accélérant les processus et en permettant de fluidifier l’information, de rationaliser la gestion, voire de faciliter lcouverture_etude.jpg’exploitation sur certains sites. Mais elles ne révolutionnent pas réellement la nature de l’activité et les entreprises.

Par contre, si le développement de l’internet des objets et des data a aujourd’hui peu d’impact sur l’activité, il a été identifié par l’étude comme la tendance ayant le plus fort potentiel de disruption sur le secteur. L’émergence des bâtiments connectés permettra de développer la connaissance des besoins clients, et l’accumulation des data peut être une opportunité (offre de nouveaux services) comme un risque pour les entreprises de propreté (caractère stratégique de l’accès aux données pouvant inciter certains clients à être tentés de réinternaliser l’activité).

D’une manière générale, l’étude a pointé le fait que jusqu’à présent les gains de productivité permis par le développement de solutions numériques ont essentiellement été captés par les clients. L’exigence accrue de réactivité, de transparence, de traçabilité et d’optimisation des plannings ne s’est pas traduite par une hausse des prix de vente des entreprises de propreté. Au contraire, les marges ont tendance à continuer à se réduire, constituant un frein à l’investissement.

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