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La propreté comme levier de performance et la RSE dans les achats étaient les principaux thèmes de la matinée d’échanges entre clients et prestataires, organisée le 15 novembre par le Monde de la Propreté.

150 personnes ont participé, le 15 novembre, à la matinée d’échanges entre entreprises de propreté et clients sur le thème « Construisons ensemble une relation partenariale pour des prestations de propreté efficaces et responsables ». Cet événement, organisé par la FEP, le Fare Propreté et l’ensemble des acteurs du Monde de la Propreté, s’est déroulé au Cloud Business Center à Paris (2e arr.). Il est le prolongement des ateliers de la relation clients organisés depuis plusieurs années. Lors de son discours d’introduction, Philippe Jouanny, président de la FEP, en a profité pour lancer le « plan clients ». Lequel comporte quatre principaux axes : recommandations sur la rédaction des cahiers des charges, accompagnement des clients, campagne de promotion auprès des clients et institutionnels du site www.achat-proprete.com, professionnalisation des dirigeants du secteur.

Levier de performance

Deux tables rondes étaient proposées. La première sur le thème « Plus qu’une prestation, la propreté comme un levier de performance chez le client : quelle valeur, quels usages ? ». Magalie Bousquet (Onet) a présenté les résultats d’une étude Ipsos/Onet sur la perception de la propreté par les occupants des locaux. Elle a affirmé qu’il fallait adapter les offres et tendre vers du sur-mesure. Lars Oechel (groupe allemand Dussmann) estime aussi que l’entreprise de propreté doit être un partenaire en tant qu’expert hygiène, sécurité et santé au travail et sortir du « catalogue » pour proposer des prestations au plus près des besoins. Selon lui, la digitalisation peut aider à y parvenir. C’est aussi l’avis d’Alexandre Bellity (Cleany) dont l’entreprise fait appel à un algorithme pour densifier le planning des agents, fluidifier et mieux optimiser l’activité. La technologie permet de simplifier la relation et de tracer les prestations pour plus de transparence. Aurélien De Meaux (Cheerz, société spécialisée dans l’impression photos en ligne), un des clients de Cleany, était venu témoigner de l’efficacité du concept. Il cherchait un prestataire capable de s’adapter à ses besoins et s’intégrant pleinement dans la transition digitale. Éric De Morais (Derichebourg Multiservices) a, pour sa part, insister sur l’importance de replacer le collaborateur au cœur de l’entreprise de propreté. Pour lui, il est nécessaire de dissocier la partie technique pour réfléchir autour de l’expérience client et apporter une réelle valeur ajoutée. Nicolas Cugier (Thales) a, quant à lui, évoqué sa démarche pour changer de modèle, en passant du quantitatif à la création de valeur. Il déplore que les prestataires auxquels il s’est adressé aient eu des difficultés à répondre à sa demande d’organiser la propreté à l’usage.

La RSE dans les achats de propreté

« L’achat de propreté et la responsabilité sociétale des entreprises » était le thème de la seconde table ronde. Y participaient Corinne Druart (Pro Impec), François Bruneau (Axxome/groupe Telus), Philippe Carles (acheteur SNCF) et Lars Oechel (Dussmann). Philippe Carles a confirmé que la RSE prenait de plus en plus d’importance dans la notation lors des appels d’offres. Il a notamment insisté sur le rôle clé de la formation des agents de propreté. Pour François Bruneau, la RSE passe avant tout par la proximité avec les salariés. Au sein du groupement Telus, avec les 4 autres dirigeants, ils tiennent à avoir un taux d’encadrement important. Lars Oechel estime que la formation est primordiale, notamment pour attirer et fidéliser les collaborateurs. Corinne Druart a fait part de son expérience dans la mise en place des prestations de propreté en journée/en continu. Elle pense qu’il faut poursuivre même si c’est un travail de longue haleine pour convaincre les clients.

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