picture Des cafards lors de tests dans le laboratoire R&D de Bayer.

92% des Français ont déjà été confrontés à la présence de nuisibles dans leur logement, selon l'enquête commanditée par la CS3D.

86% des professionnels de la 3D déclarent que leur nombre d’interventions a progressé́ ces trois dernières années. C’est ce que révèle l’enquête commanditée par la Chambre syndicale des professionnels de la désinfection, de la désinsectisation et la dératisation (CS3D). L'étude, menée par l'institut de sondage Odoxa du 30 avril au 29 mai 2019 sur internet, a permis de collecter les réponses de 1 000 personnes âgées de 18 ans et de plus de 58 entreprises adhérentes de la CS3D. L’objectif était de faire un « état des lieux des nuisibles en France ».

Le secteur a réalisé́ un total de 2 730 000 interventions sur l’année écoulée, dont la moitié chez les particuliers. Les rongeurs représentent 58% des interventions, les cafards et blattes 23% des demandes, les punaises de lit 7% et les guêpes et frelons 6%.

Des Français mal informés

Selon le sondage conduit auprès du grand public, 92% des Français ont déjà été confrontés à la présence de nuisibles dans leur logement. Ceux qu’ils redoutent avant tout sont les punaises de lits (48%) et les cafards (40%). Pourtant, seules 18% des personnes interrogées ont déjà été exposées aux cafards et 8% aux punaises de lit, contrairement aux rongeurs qui présentent plus de la moitié des interventions en 2018. Ce sont finalement les moustiques (81%) auxquels les personnes interrogées ont été le plus exposées. La période estivale a aussi vu la prolifération des fourmis (51%) et bien entendu des guêpes et des frelons (50%). 

Preuve qu’il reste indispensable de communiquer auprès du grand public, 52% des Français sondés admettent être mal informés sur ces sujets qui les préoccupent. La CS3D demande donc aux autorités françaises de prendre les mesures nécessaires d'information et de prévention sur ces sujets majeurs, véritable enjeu de santé publique. Dans un contexte où les entreprises spécialisées ne réalisent que 50 % de prévention, elle milite activement pour une obligation de traitement.