Le 15 juin dernier à Genas près de Lyon, Paredes a inauguré son atelier de formulation et de fabrication de savons (savon, savon d’atelier, savon désinfectant à base d’acide lactique). L’usine Paredes Fab dédie désormais un espace de 600 m² à cette nouvelle activité. Il s’agit là d’un véritable choix stratégique pour l’entreprise dont l’objectif est d’augmenter la part du Made in France. « Nous allons ainsi être autonomes sur la fourniture de consommables dédiés à la cabine sanitaire », affirme François Thuilleur, PDG de Paredes. L’entreprise a investi 500 000 € et un an de R & D a été nécessaire pour développer cette expertise. Conçu à base de matières premières d’origine végétale provenant d’Europe, le savon - en cours d’écolabellisation - est translucide, sans colorant ni parfum. Et son packaging est 100 % recyclable (sauf la pompe). Paredes prévoit de produire 4 000 poches par jour (800 et 1 200 ml). Les bidons écoconçus sont fabriqués par une société située dans l’Ain.
Une nouvelle offre sur l’eau ozonée
Par ailleurs, l’entreprise lyonnaise a créé Paredes Blue Lab, une filiale née du rachat de la start-up Vitale Source France, spécialisée dans la technologie de l’ozone. Elle commercialisera dès septembre cette nouvelle offre de service permettant la fabrication in situ et à la demande, d’une eau désinfectante à base d’ozone. Conforme aux normes EN 13697 et 13727 (bactéricide), et EN 14476 (virucide), et EN 13697 et EN 13624 (fongicide), la solution d’eau ozonée propose un spectre de désinfection complet incluant l’hygiène du linge, du sol, des surfaces, y compris en environnements alimentaires et médicaux.
Deux générateurs d’ozone seront proposés : Paredes Blue Lab Laundry dédié à l’hygiène du linge et Paredes Blue Lab Surf pour la désinfection des surfaces, offrant une solution stable pendant 8 heures.
D’ici la fin de l’année, Paredes fabriquera ces générateurs d’ozone à Genas. « Nous pouvons trouver la majeure partie des composants en Europe », souligne François Thuilleur. La capacité de production pourra atteindre 8 000 appareils dès 2023. La production in situ de la solution désinfectante permet aux clients de réduire la part de leurs besoins en chimie traditionnelle, d’améliorer la gestion de leurs stocks, de diminuer l’impact logistique en priorisant les circuits courts, de réduire leurs déchets et de préserver leurs collaborateurs (réduction de la manutention). Elle sécurise aussi les approvisionnements en garantissant le « zéro rupture ».
« En 2023, la part de la production dans le chiffre d’affaires global devrait atteindre les 20 % », précise François Thuilleur. Ces deux investissements font partie du nouveau plan stratégique de Paredes qui ambitionne de passer de la 2e à la 1re place du marché de l’hygiène et de la protection professionnelles en France. Quelques acquisitions sont aussi prévues pour se développer dans les pays européens limitrophes.
