Basée dans l’Est de la France, Regio Nettoyage a obtenu l’écolabel européen sur les prestations de propreté. C’est la première dans l’Hexagone.
Regio Nettoyage (200 salariés, chiffre d’affaires de 3,50 M€), installée dans le Haut-Rhin, est la première entreprise française à obtenir l’écolabel européen sur les prestations de propreté pour une durée de trois ans, pour son activité « entretien régulier des locaux (hors travaux exceptionnels).
« Compte tenu des valeurs RSE que nous défendons depuis notre création, il était évident pour nous d’être les premiers à entamer la démarche, dès septembre 2018, pour obtenir l’écolabel européen », affirme Nicolas Meyer, gérant de Regio Nettoyage. Après avoir complété l’épais dossier de consultation (avec pièces justificatives), l’entreprise a été auditée par Afnor Certification au 1er trimestre 2019, sur la partie administrative pour contrôler les éléments déclaratifs, puis sur certains sites clients pour vérifier la bonne utilisation des méthodes ainsi que la formation des salariés.
Se faire accompagner
Regio Nettoyage a choisi de se faire accompagner par un cabinet de consultants spécialisés. « Pour répondre aux différents critères, nous avons dû mettre en place des procédures, notamment pour la traçabilité et le plan de formation, explique Nicolas Meyer. L’Afnor demande que la totalité des effectifs soit formée, notamment sur l’utilisation des produits, les méthodes de dilution, l’optimisation de l’usage de l’eau. » L’entreprise a aussi dû faire évoluer sa politique d’achats en matière de produits. Elle a consulté l’ensemble de ses fournisseurs pour réduire le nombre de références utilisées et ainsi rationaliser la gamme. De plus, 50 % des produits utilisés doivent être au minimum écolabel européen depuis un an.
« Avoir obtenu cette certification exigeante et sérieuse est une véritable réussite collective et les salariés en sont très fiers. D’autant que certains ont été félicités directement par nos clients, ajoute le dirigeant. Nous souhaitons montrer aux autres PME du secteur qu’il est possible de se lancer dans cette démarche. »
Pour en savoir plus : relire l’article du 9 mai 2018.